Addictions, comment arrêter ?

Tabac, alcool, jeu en ligne, sexe, alimentation… un peu, oui, mais pas trop ! Où se trouve donc la limite ?


L’addiction déjà, c’est quoi ?

Avant l’addiction, il y a le plaisir. Jusqu’ici, tout va bien ! C’est lorsque ce plaisir dérape et que l’on ne peut plus s’en passer, que les ennuis commencent… Accoutumance, obsession, besoin d’augmenter les doses, sont les premiers signes d’une addiction. Encore des doutes ? Fatigue, irritabilité, tremblements, transpiration… le manque se fait sentir, et ça se voit !

guillemetIl n’y a pas de profil type, cela peut toucher tout le monde, tout profil social et âge confondus… L’addiction est universelle ! Elle concerne aussi bien les substances (drogues, médicaments…) que les comportements (jeux, achats compulsifs, sport…).guillemet

Claire Lewandowski, addictologue chez Medaviz


Addicts, que faire ?

La première chose, et pas des moindres : sortir du déni puis accepter de se faire aider. Bien sûr, l’entourage a un rôle essentiel à jouer. Mais attention, sans injonction ni jugement ! Mieux vaut pointer sa propre inquiétude pour ouvrir le dialogue avec le principal intéressé.

Où trouver de l’aide ?

Auprès de son médecin bien sûr. Mais aussi dans les Centres de Soins, d’Accompagnement et de Prévention en Addictologie (CSAPA) présents dans tous les départements.

Avec la Mutuelle Ociane Matmut, vous pouvez vous entretenir gratuitement par téléphone avec un psychologue via l’assistance Matmut ou un addictologue en téléconsultation avec Medaviz.




Le tabac, pas tabou


À quelques jours du Mois sans tabac en novembre, Marie-Dominique Dautzenberg, tabacologue pour le Centre de Santé du Square de la Mutualité, nous explique comment en venir à bout !


Arrêter seul, c’est possible ?

guillemetBien sûr ! C’est juste plus difficile. Le tabac est une addiction très puissante qui commence dès les premières cigarettes. Il y a des fumeurs plus ou moins « addicts », tous aimeraient pouvoir s’arrêter. Ce qui bloque, ce n’est pas l’envie, mais bien les effets du manque sur le corps. Cela en décourage beaucoup et c’est normal. Se faire accompagner n’a rien de culpabilisant, au contraire. Mes patients regrettent souvent de ne pas être venus plus tôt !guillemet


Comment se passe un rendez-vous chez un tabacologue ?

guillemetDéjà, on explique les choses, les mécanismes de l’addiction et l’intérêt d’un substitut nicotinique qui va permettre d’agir en premier sur l’addiction purement physique. On se met d’accord sur un traitement selon le type de fumeur et ses réactions. On intervient évidemment aussi sur l’addiction comportementale et psychologique en s’intéressant aux habitudes de vie, en adaptant les dosages de nicotine selon les événements à venir…guillemet


En quoi les substituts nicotiniques sont indispensables dans votre approche ?

guillemetLorsque l’on fume, chaque bouffée inhalée est un shoot de nicotine qui arrive en quelques secondes seulement au cerveau. C’est ce qui crée la dépendance. Les substituts permettent de diffuser de manière plus lente et progressive la nicotine afin de soulager les symptômes du manque, à l’origine des rechutes, sans entretenir cette dépendance. C’est du sur-mesure et nous obtenons de très bons résultats !guillemet


Besoin d'inspiration ?

Chaque année, de nombreux établissements comme le Centre de Santé du Square de la Mutualité participent au Mois sans tabac et distribuent les « kits pour arrêter de fumer » de l’agence nationale de santé publique. Exercices de respiration pour surmonter l’envie, un disque pour calculer ses économies ou encore l’agenda des 30 jours pour arrêter… Alors prêt ?

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