Icône de fermeture

Fermer

Icône de fermeture

Fermer

Logo Matmut mag

2… je pédale

Entre 2 et 10 kilomètres, j’opte pour le vélo. Avec ou sans assistance électrique, toutes nos astuces pour un trajet en douceur.

Les utilisateurs de vélo émettraient 84 %(1) de CO2 de moins que les conducteurs de voiture. Et puis, à deux-roues, fini les embouteillages et les transports bondés ! Voilà qui donne envie de s’y mettre… Surtout si mon employeur prend en charge le forfait mobilités durables, une aide financière annuelle d’un montant de 800 € (maximum). La côte qui mène jusque chez moi ? Même pas peur : avec mon vélo à assistance électrique, je la grimpe sans effort. Mon appréhension de la route ? Je la dépasse en apprenant les règles de sécurité. Tout commence par un matériel adapté.

(1) Source : étude de l’université d’Oxford en 2021.


Je sors bien équipé

Je contrôle le parfait état de marche de mon vélo ou je l’envoie en révision chez un réparateur. Si ce n’est pas déjà fait, je me procure :

1. Le matériel obligatoire

  • Des freins en bon état de marche.
  • Des feux de position émettant une lumière jaune ou blanche (non éblouissante) à l’avant, et une lumière rouge à l’arrière.
  • Des catadioptres (ou dispositifs rétroréfléchissants) fixés à l’arrière, à l’avant, sur les côtés et sur les pédales.
  • Une sonnette, qui doit s’entendre à 50 mètres au moins.
  • Le casque pour les moins de 12 ans.
  • La nuit ou en cas de visibilité insuffisante hors agglomération, un gilet rétroréfléchissant ou haute visibilité fluorescent, homologué (marquage CE).

S’il me manque l’un de ces incontournables ? J’encours 150 € d’amende (service-public.fr).

2. Les indispensables « sécurité »

Il est vivement recommandé en général et obligatoire pour les moins de 12 ans de porter un casque, même en ville et pour un court trajet. Je préfère l’acheter en boutique pour l’essayer : il ne doit pas bouger, ni entraver ma visibilité. Pour inciter les voitures et les camions à rester à bonne distance, je fixe un écarteur de danger sur la roue arrière, côté gauche. Pratique, un rétroviseur peut m’aider à mieux appréhender l’environnement, surtout quand je dois tourner ou doubler. Enfin, je m'équipe d'un gilet, casque ou sac à dos directionnel pour indiquer mes changements de direction.

3. Les accessoires tout confort

Il pleut à verse ou le thermomètre affiche 5 °C ? Je reste sec et au chaud avec un poncho imperméable (équipé de bandes rétroréfléchissantes) en haut, et un surpantalon (ou jupe de pluie) en bas. Je pense à protéger mes escarpins ou bottines avec des surchaussures imperméables antidérapantes. Quand le froid pique fort, j’opte pour un tour de cou bien chaud et des gants étanches, doublés polaire.


Je révise avant d’entrer en piste

Le baromètre de l’Observatoire national interministériel de la sécurité routière 2024 a relevé, sur les 12 derniers mois, une baisse de la mortalité de 8 % par rapport à l’année précédente. En voilà une bonne nouvelle ! Pourtant, je n’oublie pas que le risque d’accident est trois fois plus élevé pour un cycliste que pour un automobiliste. Je (ré)apprends les bases !

Je privilégie les pistes cyclables, et je fais la différence entre les panneaux ronds et carrés.

  • Panneau rond = bande ou piste cyclable obligatoire pour les cyclistes.
  • Panneau carré = bande ou piste cyclable conseillée et réservée aux cyclistes.

Il n’y en a pas ? Je roule sur la chaussée, côté droit, à environ 1 m du trottoir ou des accotements : des voitures en stationnement peuvent démarrer sans prévenir, et des portières s’ouvrir brusquement.


À trottinette, je suis piéton ou pas ?

Trottinettes électriques, monoroues, gyropodes, hoverboards (tous interdits pour les enfants de moins de 14 ans sur la voie publique) sont entrés dans le code de la route fin 2019 ! Ce sont des EDPM (engins de déplacement personnel motorisés). S’ils ne sont pas motorisés (je me déplace en skateboard, par exemple), je suis piéton. Si je roule à trottinette électrique, en revanche, je respecte les mêmes règles que les cyclistes, à une différence près : le port du casque est obligatoire hors agglomération et vivement conseillé en ville. Par ailleurs, tout comme les scooters ou motos, les EDPM doivent être assurés.


Bon à savoir

Je risque une amende si...

  • je laisse mon enfant (de moins de 12 ans) sans casque, qu’il soit sur son propre vélo ou que je le transporte sur le mien ;
  • je roule sur le trottoir. Zoé, elle, a le droit, si elle a moins de 8 ans et ne gêne pas les piétons ;
  • je porte des écouteurs, oreillettes ou un casque audio, si je tiens mon téléphone portable à la main ;
  • je remonte la file par la droite : si les véhicules sont à l’arrêt ou circulent lentement, je les dépasse par la gauche.

La parole à nos conseillers

« À vélo, électrique ou pas, vous n’êtes pas obligé d’être assuré, même si c’est vivement recommandé. Si vous heurtez quelqu’un, vous êtes couvert par la responsabilité civile de votre contrat Habitation Résidence Principale Matmut. En complément de la responsabilité civile, notre contrat 2R Liberté vous permet d’assurer votre vélo en cas de vol ou de dommages accidentels par exemple(1). En EDPM (trottinette électrique, gyropode, hoverboard…), l'assurance est en revanche obligatoire, puisqu’ils sont considérés comme des « véhicules terrestres à moteur », au même titre qu’une voiture, une moto... À la Matmut, notre contrat 2R Mobilité vous permet de répondre à cette obligation et de garantir votre trottinette électrique en cas de vol ou de dommages accidentels par exemple(2). »

– Alice, conseillère en assurance à l'agence de Mont-de-Marsan.

(1) Le vélo d’une valeur de plus de 500 € doit avoir été acheté neuf auprès d’un professionnel et doit être assuré dans les 60 jours suivant son achat.

(2) La trottinette électrique d’une valeur de plus de 300 € doit avoir été achetée neuve auprès d’un professionnel et doit être assurée dans les 60 jours suivant son achat.