Octobre 2020, la tempête Alex détruit des milliers d’habitations dans l’arrière-pays niçois. Printemps 2021, une vague de gel s’abat sur les vignobles français. Juin 2021, des orages violents touchent une grande partie de l’hexagone. Été 2021, plus de 7 000 hectares de forêts brûlent dans le Var… En France, comme ailleurs, les phénomènes météorologiques se multiplient et s’intensifient.
Une étude du Bureau des Nations unies pour la réduction des risques de catastrophe* l’atteste : le nombre de catastrophes naturelles dans le monde a doublé ces vingt dernières années. La faute au réchauffement climatique.
Et le rapport du GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat), publié cet été, confirme la tendance : le réchauffement climatique ne ralentit pas, il pourrait atteindre 1,5° C dans les prochaines décennies. Conséquences : des déréglements météorologiques plus fréquents et sans précédent sont à prévoir. La France n’est pas épargnée.
comment agir ?
1
Limiter les dégâts en poursuivant les actions contre le réchauffement climatique.
La déforestation notamment est l’une des conséquences mises en cause dans la multiplication des catastrophes naturelles. Conscients de cet enjeu, plus de 100 pays ont d’ailleurs signé, à l’occasion de la COP 26 pour le climat organisée cet automne, un accord visant à stopper cette dégradation en grande partie causée par l’homme d’ici 2030.
2
Mieux prévenir pour s’adapter au changement climatique déjà engagé et ainsi maîtriser l’urbanisation, limiter les constructions dans des zones à risque. Dans ce domaine, le secteur de l’assurance est depuis longtemps très impliqué et poursuit activement son action de prévention.
* Human cost of disasters : an overview of the last 20 years (2000-2019), publié en 2020.
Prévenir : le rôle majeur des assureurs
En France, la politique de prévention des risques naturels s’appuie sur plusieurs dispositifs établis en lien avec le secteur assurantiel.
Parmi eux, la garantie Cat Nat permet depuis 1982 aux victimes d’un phénomène naturel non assurable d’obtenir une indemnisation. Notre pays est d’ailleurs l’un des rares doté d’un tel dispositif.
Côté prévention, le Fonds Barnier, fonds de Prévention des Risques Naturels Majeurs, créé en 1995 et alimenté par un prélèvement effectué sur toutes les cotisations d’assurances tout risque habitation, offre quant à lui un soutien indispensable pour accompagner les propriétaires de biens exposés notamment en cas d’expropriation et limiter leur vulnérabilité.
Mais ce n’est pas tout. Avec la Mission Risques Naturels (MRN) et l’Observatoire National des Risques Naturels (ONRN), créés par et avec eux, les assureurs sensibilisent et favorisent depuis plus de 20 ans l’accès de tous à l’information sur les risques naturels. Objectif : aider chacun à mieux connaître leurs impacts et mieux agir en conséquence.
Au premier rang aux côtés des sinistrés lors d’événements climatiques extrêmes, le monde de l’assurance dispose en effet de données essentielles pour la compréhension de ces risques. Des études sont d’ailleurs régulièrement réalisées par le secteur, également très impacté par les conséquences mêmes de leurs évolutions. Fin 2021, la FFA (Fédération Française de l’Assurance) publie par exemple les résultats de l’étude « Impact du changement climatique sur l’assurance à l’horizon 2050 ». Celle-ci chiffre l’évolution du coût du climat, multiplié par trois ces 40 dernières années, et souligne une nouvelle fois le rôle-clé de la prévention et de la diffusion d’une culture du risque naturel.
que feriez-vous ?
Tempête, inondation, sécheresse… que connaissez-vous des risques naturels et comment réagiriez-vous ?
Un échantillon de Français a été invité à répondre à l’étude réalisée par Assurance Prévention, association de la FFA. Les résultats parus fin 2021 sont éloquents :
79 %
des personnes interrogées sont conscientes des risques naturels, mais seuls.
44 %
les imaginent dans leur zone d’habitation et peu connaissent les comportements à adopter.
Contrairement aux recommandations,
72 %
des parents iraient ainsi chercher leurs enfants à l’école malgré un risque d’inondations.
36 %
resteraient à tout prix à leur domicile en cas d’incendie de forêt,
57 %
en cas de tempête ou de cyclone…
Face à ce constat, l’association Assurance Prévention renforce ses actions de sensibilisation sur le terrain et met à disposition de tous une nouvelle série de supports pédagogiques, conçus en partenariat avec la Mission Risques Naturels, sur l’attitude à privilégier avant, pendant et après l’un de ces événements.
À découvrir sur : www.assurance-prevention.fr
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LA MATMUT ENGAGÉE POUR LE CLIMAT
Agir pour le développement durable est l’un des enjeux au cœur même de sa Raison d’être. À ce titre, la Matmut s’engage en limitant l’empreinte carbone de son activité et accompagne des initiatives environnementales à toute échelle. En novembre, le Groupe a rejoint la Net-Zero Insurance Alliance (NZIA), une initiative sous égide du Programme des Nations Unies pour l’Environnement qui rassemble des assureurs et réassureurs mondiaux. Signataire des « Principes pour une assurance responsable », la Matmut s’engage ainsi vers une économie à zéro émission carbone nette, pour les décennies à venir. Elle fixera des objectifs intermédiaires et rendra publiques chaque année ses avancées aussi bien à travers son activité d’assureur que son rôle d’investisseur institutionnel.
