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Complice et responsable

Sportif
dans lame

Cinq fois champion d’Europe, quatre fois champion du monde, vainqueur des Jeux paralympiques de Tokyo…
le palmarès d’Alexis Hanquinquant a de quoi impressionner ! Rencontre avec ce sportif « hors normes ».


Qui est Alexis ?


Marié, père de deux enfants, Alexis est à 36 ans un homme et un sportif comblé. Paratriathlète depuis 6 ans, il a tout remporté ! Sa plus belle victoire, il la décroche en août 2021 alors qu’il devient champion paralympique de triathlon et réalise ce défi un peu fou. Celui lancé huit ans plus tôt sur son lit d’hôpital alors qu’il se fait amputer de l’une de ses jambes. Aujourd’hui, Alexis est « un sportif de haut niveau, avec une différence ». La Matmut a choisi de soutenir le sportif pour les trois prochaines années.


Son parcours ?

Joueur de basket puis boxeur, Alexis est champion de France de Full contact des moins de 86 kg en 2010, quelques mois avant que son destin ne prenne un nouveau tournant. Le 5 août, sa jambe est broyée par un engin de chantier. Après trois ans d’opérations et de combat, il choisit de se séparer de cette jambe douloureuse. Une décision lourde qui va le rendre plus fort.


Pourquoi le triathlon ?

750 mètres de natation, 20 kilomètres de cyclisme, 5 kilomètres de course à pied… Le triathlon est un des sports les plus complets. « Il est devenu le symbole de ma résilience. »


Ses combats ?

Faire prendre conscience que les para-athlètes sont de vrais athlètes ! « Plus notre sport sera médiatisé, plus il fera naître de vocations, plus nous avancerons vers l’inclusion. » Alexis est aussi parrain de l’association Lames de joie qui appareille des enfants avec des prothèses de sport, dont le coût - plusieurs milliers d’euros pour une lame en carbone - les rend diffi cilement accessibles. « C’est beaucoup d’émotion, j’espère être un exemple pour eux ! »


Sa force ?

Sa détermination et sa famille : « Ma femme et mes enfants m’aident chaque jour à repousser mes limites. Je veux être la preuve que l’on peut tout réussir si on s’en donne les moyens. »


Ses prochains rêves ?

Continuer sur cette lancée paralympique à Paris en 2024. Et après ? « Je suis un grand rêveur, je ne m’inquiète pas, je retomberai sur "mes pieds" ! »


Comment l’encourager ?

Vous pouvez suivre les performances de l’athlète normand sur les réseaux sociaux de la Matmut. « Je compte sur vous pour venir nous soutenir aux Jeux paralympiques de Paris, cela va être incroyable ! » Rendez-vous est pris.