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Dossier

Réflexe n° 2

ÉCO-CONDUIRE :



Le 20 avril, sur le circuit de Satory en Île-de-France, huit sociétaires ont appris comment économiser du carburant. Matmut Info vous emmène dans les coulisses d’un stage d’éco-conduite, où théorie et pratique cassent les idées reçues.


« C’est quoi l’éco-conduite ? », demande David, formateur, aux sociétaires qui ont libéré leur après-midi pour un stage gratuit sur ce thème. Les réponses fusent à l’intérieur du camion aux couleurs de la Matmut : « Consommer moins et réduire sa vitesse », lance Sabrina. « Conserver le plaisir de conduire », ajoute Alain. Pour Fabrice, c’est « adopter une allure constante ». David note les réponses au tableau, avant de préciser l’objectif. « L’éco-conduite, ce n’est pas rouler moins vite ! ». À vitesse identique, le gain potentiel de carburant s’élève à 20 %. Ça vaut le coup de revoir ses habitudes pour automatiser de nouveaux gestes !

Garder la ligne

« Que faire avant d’allumer le moteur pour réduire votre consommation ? », interroge David. Alain propose d’entretenir régulièrement la voiture : « effectuer la vidange selon les préconisations du constructeur, changer les filtres, vérifier une fois par mois la pression des pneus… ». Le formateur acquiesce avant d’ajouter que plus la voiture pèse lourd, plus elle consomme du carburant. Des barres de toit laissées après le retour des vacances, des vélos dans le coffre… « Tout ce qui ne sert à rien, c’est hors du véhicule ! »

Accélérer et glisser

Les échanges se poursuivent autour des bons gestes à adopter une fois le contact mis. David interpelle le groupe : « Vous êtes à un feu rouge. En éco-conduite, comment accélérez-vous quand il passe au vert ? » La réponse est unanime : progressivement. Eh bien, non ! Le principe est le même que pour le métro et l’avion où l’impulsion doit être franche afin d’atteindre rapidement une vitesse de croisière et la garder longtemps. « La première vitesse est celle qui consomme le plus, on l’utilise donc le moins possible », suggère David. Les rapports doivent être passés tôt, lorsque le moteur tourne autour de 2 000 tours par minute. Enfin, pour freiner, mieux vaut ralentir progressivement, en lâchant la pédale d’accélération. C’est ce qu’on appelle le frein moteur. « La voiture est entraînée par son élan. La consommation de carburant est alors nulle. En décélérant, vous roulez gratuitement ! », explique le professionnel.

La Matmut propose gratuitement à ses sociétaires de participer à des stages de conduite. Trouvez le vôtre parmi 11 formules :

  • auprès de votre agence ;
  • au 02 35 03 68 68 du lundi au vendredi, 8 h - 19 h et le samedi 9 h - 17 h ;
  • via l’application Ma Matmut ;
  • sur le site internet matmut.fr.

Il en parle


Gilles

Formateur titulaire du Brevet pour l’Exercice de la Profession d’Enseignant de la Conduite Automobile et de la Sécurité Routière (BEPECASER)


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Prendre conscience des risques routiers et comprendre la mécanique automobile pour mieux vivre ses déplacements au quotidien, tels sont les objectifs des stages de conduite. Nous apportons un regard professionnel et rassurant aux participants, toujours curieux et réceptifs !

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En voiture !

Après la théorie, place à la pratique ! Les stagiaires rejoignent le circuit, où deux véhicules les attendent. Fabrice prend le volant pour un parcours de quelques kilomètres en ville. Sur le siège passager, David lui indique les directions à suivre. Une dizaine de minutes plus tard, retour au point de départ. Bilan : consommation de 5,1 litres au 100 et une vitesse moyenne de 31 km/h. « Nous allons refaire ce parcours, mais l’objectif est d’atteindre 4 L/100. » Défi accepté par Fabrice ! « Accélère plus franchement », conseille le co-pilote. « Là tu peux anticiper le rond-point, la visibilité est bonne, ne t’arrête pas, mais insère-toi sans freiner », poursuit-il. Jusqu’au parking, l’instructeur distille des conseils pour aider le stagiaire à adopter une conduite moins énergivore. À la fin de ce deuxième passage, le suspense est à son comble dans l’habitacle. L’écran affiche : 4,7 litres au 100 et 36 km/h. Fabrice a roulé 5 km/h plus vite et dépensé 8 % de carburant en moins. Le formateur se réjouit : « Voilà une belle preuve que l’éco-conduite n’est pas une conduite « pépère » !

Combien de carburant économisé ?

Une voiture entretenue

25 %

Des barres de toit enlevées

10 %

La climatisation éteinte

5 à 20 %

Elle a testé


Sabrina

Sociétaire Matmut, habitant à Villejuif (94)


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En tant que jeune conductrice, je me suis inscrite au stage d’éco-conduite pour approfondir ce thème survolé en auto-école. La pédagogie des formateurs et le lien entre théorie et pratique permettent d’acquérir de bonnes pratiques. J’espère que de telles initiatives se poursuivront !

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