Top 13 des systèmes d’aide à la conduite vraiment utiles

Les aides à la conduite améliorent la sécurité, facilitent les manœuvres d’urgence et beaucoup deviennent obligatoires dans l’Union européenne. Zoom sur ces systèmes pas toujours bien connus mais utiles même s'ils ne remplacent pas une conduite vigilante.

Les aides à la conduite qui améliorent votre sécurité sur la route

Les aides à la conduite ou ADAS (acronyme anglais signifiant "systèmes avancés d’assistance à la conduite") sont principalement focalisées sur l’amélioration de la sécurité des occupants d’un véhicule.

Aide au freinage d’urgence ou AFU/BAS

Son rôle : L’AFU (parfois aussi nommé BAS) augmente la puissance de freinage quand le conducteur passe très vite de l’accélérateur à la pédale de frein.
Son action concrète : Lors d’une décélération d’urgence, le conducteur n’appuie pas toujours assez fort sur la pédale de frein. Quand le calculateur de l’AFU évalue la force de freinage à une situation critique, il actionne un système qui va plus rapidement réduire la vitesse du véhicule.

Système de surveillance de la pression des pneus ou TPMS

Son rôle : Le TPMS avertit le conducteur lorsqu’un ou des pneus du véhicule ne sont pas gonflés à la bonne pression.
Son action concrète : La surveillance constante de la pression des pneumatiques incite le conducteur à la vigilance et, en cas de pression insuffisante, à restaurer ce paramètre crucial. Des pneus sous-gonflés augmentent en effet la distance des freinages. Ils engendrent aussi une consommation de carburant plus importante.

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Système antiblocage des roues ou ABS

Son rôle : L’ABS empêche les roues de se bloquer en cas de freinage d’urgence.
Son action concrète : Dans les faits, l’ABS est surtout utile sur les routes rendues glissantes par la pluie, la neige ou le verglas. Prévenir le blocage des roues permet au conducteur à la fois de mieux contrôler sa trajectoire (les roues ne se "verrouillent" pas en position droite) et de ne pas subir une distance de freinage rallongée.

Programme électronique de stabilité ou ESP/DSC/EBS

Son rôle : L’ESP (aussi appelé selon les marques DSC ou EBS) stabilise la trajectoire du véhicule en cas d’à-coups du volant et limite le risque de dérapage.
Son action concrète : En cas d’obstacle soudain ou de prise de virage brusque, le conducteur peut perdre le contrôle du véhicule. Pour prévenir un dérapage, les capteurs de l’ESP analysent en permanence l’angle de braquage du volant et la vitesse des roues. En cas de risque, l’ESP intervient automatiquement sur les roues, le moteur et la boîte de vitesse.

Freinage d’urgence autonome ou AEB

Son rôle : L’AEB enclenche un freinage d’urgence pour éviter ou réduire la force d’une collision avec un obstacle détecté devant le véhicule.
Son action concrète : L’AEB vise à amplifier la vitesse de réaction du conducteur lorsqu’un freinage d’urgence s’impose. Si les capteurs de l’AEB décèlent un risque d’accrochage avec un véhicule ou un obstacle situé devant, le conducteur est alerté (son ou signal visuel) et un freinage puissant est déclenché automatiquement.

Certains AEB préparent aussi un éventuel impact, par exemple en tendant les ceintures de sécurité des occupants.
Quelques modèles de véhicules sont également équipés d’un AEB piéton qui fonctionne de la même manière.

L’appel d’urgence ou e-call

Son rôle : Après une collision, l’e-call prévient un service d’assistance et donne la position du véhicule accidenté.
Son action concrète : L’e-call répond à un impératif : plus un appel d’urgence est donné rapidement après un accident, meilleures sont les chances de survie des occupants du véhicule accidenté. L’e-call est un précieux assistant en cas d’accident sérieux (par exemple avec déploiement des airbags). Il envoie une alerte à un service de secours comme le 112, sur demande des occupants ou automatiquement si ceux-ci restent inactifs. Position GPS et direction du véhicule, heure de l’accident, nombre de personnes à bord (le nombre de ceintures bouclées) : le message envoyé comporte de multiples informations vitales aux secours.

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Les aides à la conduite qui simplifient la conduite

Ces aides à la conduite visent surtout à offrir un appui au conducteur sur la route. Mais elles participent souvent, elles aussi, à la sécurité.

Limiteur de vitesse adaptatif ou LAVIA

Son rôle : Le LAVIA permet au véhicule de ne pas dépasser la vitesse maximum autorisée sur la route empruntée.
Son action concrète : Le LAVIA « lit » les limitations de vitesse sur les panneaux en bord de route et les répercute sur le tableau de bord. La vitesse maximale peut alors être programmée soit automatiquement soit après validation du conducteur. Le LAVIA se désenclenche en cas d’appui sur l’accélérateur.

À consulter : La vitesse au volant

Le détecteur de fatigue ou SDF

Son rôle : Il alerte le conducteur d’une déviation de trajectoire ou d’à-coups dans la direction.
Son action concrète : Il envoie une alerte (par ex. : vibrations dans le volant, signaux sonores…) au cas où le conducteur est potentiellement en voie d’assoupissement. Certains systèmes utilisent une caméra postée en haut du pare-brise pour « lire » le visage du conducteur et détecter paupières lourdes ou bâillements répétitifs.

L’alerte de franchissement involontaire de ligne ou AFIL

Son rôle : L’AFIL alerte le conducteur (sons ou vibrations du siège, du volant ou encore dans la ceinture de sécurité) si une ligne blanche est franchie.
Son action concrète : Les diodes de l’AFIL agissent sur des traversées de lignes continues ou discontinues uniquement si le conducteur n’a actionné aucun clignotant signalant un changement de file.

Des AFIL plus évolués ne se contentent pas d’avertir. Ces aides à la conduite agissent sur la direction assistée pour remettre automatiquement le véhicule sur sa trajectoire initiale.

La reconnaissance des panneaux

Son rôle : Elle avertit le conducteur de toute signalisation importante (limitations de vitesse, travaux…).
Son action concrète : Une caméra derrière le pare-brise lit les panneaux de signalisation et transmet l’information au conducteur sur le tableau de bord. Cette aide à la conduite peut s’avérer salvatrice en cas d’inattention.

Assistance au stationnement ou PARK ASSIST

Son rôle : Le Park assist est une aide à la conduite qui simplifie voire automatise les manœuvres de stationnement comme un créneau en détectant d’éventuels obstacles à l’arrière du véhicule.
Son action concrète : Cette aide, à ne pas confondre avec les alertes sonores de proximité (mini radars à l’arrière des voitures), prend un contrôle partiel ou total du véhicule pour faciliter les manœuvres de stationnement en toute sécurité. Le conducteur peut, bien sûr, reprendre la main à tout moment.

Phares intelligents

Son rôle : Avec cette aide à la conduite, de nuit, le faisceau lumineux n’éclaire pas seulement le devant du véhicule, mais suit les contours de la route.
Son action concrète : L’orientation des roues est analysée et les phares éclairent donc, le cas échéant, sur les côtés pour fournir une meilleure visibilité.

À noter que sur certaines marques, ce système d’aide à la conduite est perfectionné par une analyse active des lumières à l’extérieur du véhicule. Celle-ci permet une adaptation en temps réel de l’éclairage du véhicule, par exemple au croisement d’un autre usager de la route…

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Affichage tête-haute ou HUD

Son rôle : avec le HUD, la vitesse du véhicule est affichée directement à l’intérieur du pare-brise du véhicule, à hauteur de vue du conducteur.
Son action concrète : Le HUD permet d’éviter au conducteur de quitter la route des yeux pour contrôler sa vitesse. Selon les systèmes, l’’information vitesse peut être enrichie d’autres données (limitation de vitesse, indications de navigation…).

Une nouvelle génération de HUD est à l’étude, notamment chez Ford. Avec ce nouveau système d’aide à la conduite, les informations pourraient être projetées non plus sur le pare-brise, mais directement sur la route via des phares haute résolution.

Les aides à la conduite obligatoires dans l’Union européenne

En vertu d’un règlement européen de 2019, un certain nombre d’aides à la conduite doivent désormais obligatoirement équiper l’ensemble des nouveaux véhicules commercialisés depuis mai 2022.

Parmi elles :

• Le LAVIA ou limiteur de vitesse adaptatif (voir plus haut) ;
• Une « boîte noire » : cet enregistreur de données mémorise les informations du véhicule (vitesse, freinage, action des aides à la conduite…), pas vos données personnelles ;
• Un dispositif d’alerte assoupissement ;
• La détection de marche arrière (capteurs ou caméra) ;
• La surveillance de pression des pneus (cf. TPMS) ;
• L’aide au maintien de trajectoire ;
• Le freinage automatisé ;
• L’EAD ou éthylotest antidémarrage : le conducteur doit souffler dans un éthylotest couplé au démarreur. Si son taux d’alcoolémie dépasse le seuil légal, la voiture ne démarre pas. L’ensemble des nouveaux véhicules commercialisés doit comporter, a minima, un dispositif facilitant l’installation d’un EAD.

Ces aides à la conduite auxquelles on ne pense même plus

D’autres aides à la conduite font depuis si longtemps parti du quotidien des conducteurs qu’on n’y pense plus. Elles sont pourtant d’une grande aide pour simplifier la route et les manœuvres au quotidien.

Parmi ces "oubliées", on peut citer :

• La direction assistée : elle facilite considérablement les manœuvres et les braquages ;
• Le Start and stop : il coupe automatiquement le moteur lorsque le véhicule est à l’arrêt et permet de conséquentes économies de carburant en milieu urbain ;
• Le régulateur de vitesse adaptatif : il adapte votre vitesse aux conditions de circulation, en l’occurrence en fonction de la distance de la voiture qui vous précède ;
• Le GPS : Il permet de trouver facilement un trajet et, s’il est installé sur un smartphone, communique désormais sans problème avec le tableau de bord du véhicule. Cette aide à la conduite a affranchi des millions d’automobilistes des peu commodes cartes routières papier.

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