Publié en décembre 2019
Vos études de kinésithérapie sont désormais terminées et vous êtes fraîchement titulaire d'un diplôme vous permettant d'exercer. Vous pouvez alors rejoindre le service kiné d’un hôpital ou vous lancer à votre compte. Si vous vous orientez vers cette solution, il va falloir penser à certains éléments. Découvrez la marche à suivre avec Matmut.
Où installer son cabinet de kiné : la première décision à prendre
Comme pour toute autre activité professionnelle, une étude de marché est nécessaire pour choisir le lieu d’implantation du futur cabinet de kinésithérapie. Les paramètres à étudier sont, entre autres :
- le nombre d’habitants
- le type de population : tranches d’âge, activités professionnelles, etc.
- l’environnement médical et paramédical : quels sont les autres praticiens et spécialistes médicaux en place sur le plan local ?
- la densité de confrères et de patients potentiels : plus il y a de kinésithérapeutes dans une même zone, plus il sera difficile de créer une patientèle. En revanche, une région avec peu de praticiens peut être intéressante pour un jeune kinésithérapeute.
Un dispositif de régulation démographique a été mis en place en France pour lutter contre les zones géographiques sinistrées en termes de soins médicaux. Les masseurs-kinésithérapeutes souhaitant s’installer dans une zone considérée comme sous dotée ou très sous dotée selon les avenants 5 et 6 de la convention nationale, peuvent prétendre à des aides à l’installation.
Les démarches administratives à réaliser pour s’installer en tant que kiné
Le futur kinésithérapeute doit procéder à certaines démarches administratives avant de pouvoir commencer à exercer. Les étapes à suivre sont les suivantes.
Inscription au tableau de l’Ordre des masseurs-kinésithérapeutes
Pour pouvoir exercer, le praticien doit être inscrit au tableau du conseil de l’Ordre du département où il compte installer son cabinet. Il faut donc prendre contact avec l’Ordre, demander les documents à remplir ainsi que les pièces justificatives à fournir et déposer son dossier. Si la décision de l’Ordre est favorable, le diplôme du kinésithérapeute est enregistré et une attestation lui est délivrée. Sur cette attestation, figure le numéro RPPS qui correspond à l’identifiant qui suivra le praticien tout au long de sa carrière.
Enregistrement auprès de l’Assurance Maladie
Une fois le numéro RPPS délivré, il faut procéder à l’enregistrement de l’exercice libéral auprès de l’Assurance Maladie, sur rendez-vous uniquement. Pour ce faire, il faut se rendre sur le site de l’Assurance Maladie à cette adresse. Il suffit de déposer les documents suivants numérisés :
- Pièce d’identité
- RIB professionnel – ou personnel
Une date de rendez-vous est ensuite fixée.
Le jour du rendez-vous, le conseiller de l’Assurance Maladie présente la convention nationale des masseurs-kinésithérapeutes ainsi que les différentes options auxquelles il est possible d’adhérer. Il enregistre ensuite l’installation du cabinet dans le référentiel de l’Assurance Maladie et commande les feuilles de soins libellées au nom du praticien. Le conseiller en profite pour présenter les différents services de l’Assurance Maladie à disposition du professionnel de santé, comme le portail amelipro notamment. Enfin, le conseiller peut procéder à l’inscription du kinésithérapeute à l’Urssaf.
Bon à savoir
Lors de l’entretien, si le professionnel de santé décide d’adhérer à la convention nationale des masseurs-kinésithérapeutes, le conseiller de l’Assurance Maladie l’enregistre au régime d’assurance maladie des praticiens et auxiliaires médicaux conventionnés (PAMC).
Souscription à l’assurance volontaire contre le risque AT/MP
En tant que professionnel de santé installé en libéral, il vous est possible de souscrire une assurance volontaire contre le risque d’accident du travail et de maladie professionnelle (AT/MP). Cette assurance permet de bénéficier d’un remboursement à 100 % sur la base des tarifs conventionnels, en cas d’accident de travail et ou de maladie professionnelle. Elle verse également une indemnité en capital ou une rente en cas d’incapacité permanente (IPP), liée à un accident de travail.
À lire aussi : Professionnels de santé : quelle assurance choisir ?
Inscription à la Carpimko
La Caisse autonome de retraite et de prévoyance des infirmiers, masseurs-kinésithérapeutes, orthophonistes, orthoptistes et pédicures-podologues, plus simplement appelée Carpimko, est la caisse de retraite spécifique pour les kinésithérapeutes. Il convient donc de s’y inscrire pour cotiser. Pour ce faire, il suffit d’adresser un courrier indiquant le début de l’activité libérale et de joindre le diplôme d’État.
La Matmut vous accompagne
En tant que kinésithérapeute libéral, profitez d’une assurance sur mesure pour protéger votre activité professionnelle.
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