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Combien de trimestre faut-il pour partir en retraite ?

Publié en décembre 2022

La retraite est une étape de vie importante qui ne s’improvise pas : mieux vaut l’organiser en amont et ne pas découvrir, trop tard, combien de trimestres il vous faut pour bénéficier d’une retraite à taux plein.

 

Pour aménager votre future retraite comme il convient, mieux vaut donc comprendre, en amont, les spécificités du système français. A commencer par son double régime et ses unités de compte « trimestre de retraite ».

Comment fonctionne notre système de retraite ?

Notre système de retraite s’appuie sur deux régimes. Le premier, le régime de base, géré par l’Assurance retraite, fonctionne avec une unité de calcul : le trimestre cotisé. Pour ce régime de base, dès votre premier emploi, l'Assurance retraite vous ouvre un compte individuel : les cotisations que vous payez chaque mois s'y transforment en trimestre cotisé ou trimestre de retraite.

 

Le second pilier de notre système de retraite est le régime complémentaire, géré par des caisses de retraite complémentaires (ex : AGIRC-ARRCO). Là, les cotisations versées à mesure de vos années de travail deviennent non des trimestres mais des points de retraite qui se cumulent, eux aussi, sur votre compte.

 

Qu’est-ce qu’un trimestre de retraite ?

Le trimestre de retraite est un trimestre cotisé. Il s’agit de l’unité de base permettant de calculer votre durée de cotisation au régime de retraite de base. C’est cette accumulation de trimestres de retraite qui sera compilée pour calculer la retraite à laquelle vous avez droit.

 

Pour bénéficier d'une retraite de base à taux plein, il faut avoir non seulement l'âge minimum requis (62 ans sauf exceptions) mais aussi avoir cotisé un certain nombre de trimestres.

 

Le nombre exact de trimestres (entre 160 et 172 trimestres) n’est pas générique : tout dépend de votre année de naissance (voir plus bas).

 

Mais ce qui suscite quelques confusions c'est que ce fameux "trimestre de retraite" (quatre par an) n'est, en fait…  pas calculé selon votre activité réelle sur trois mois. Il résulte non du nombre d'heures travaillées mais plutôt des revenus perçus sur une période donnée.

 

Le "trimestre de retraite" est donc compté selon un montant de salaire annuel que vous avez touché. Pour considérer un trimestre de retraite comme cotisé, autrement dit pour que votre trimestre soit validé

 

Il faut :

  • Percevoir dans l’année un salaire soumis à cotisation ;
  • Ce montant annuel doit représenter au moins 150 fois le montant du Smic horaire brut.

Bon à savoir : Le montant du Smic horaire brut change chaque année, lors de la revalorisation du Smic

 

Les différents types de trimestres de retraite

Dans son calcul du montant des pensions, l'Assurance retraite prend en compte différents types de trimestres :

  • Les trimestres cotisés : ceux où vous avez versé une cotisation obligatoires (ou volontaires) en travaillant ;
  • Les trimestres assimilés : ceux où vous avez touché des allocations mais qui sont assimilés à des trimestres cotisés. Il peut s'agir, par exemple, de trimestres où vous avez touché des cotisations chômage, maternité ou paternité, des cotisations maladies, un éventuel service militaire ou encore lors de stages de formation professionnelle ;
  • Les trimestres rachetés : Si vous n'avez pas le nombre de trimestres cotisés requis, il vous est possible d'en racheter pour compléter vos années incomplètes de cotisation.

 

C'est, quoiqu'il en soit, le nombre de trimestres obtenus qui sera pris en compte pour le calcul de votre retraite.

 

Comment être sûr d'avoir une retraite à taux plein ?

À compter de vos 62 ans, vous pouvez décider de prendre votre retraite quelle que soit votre situation. Même si vous n'avez pas le nombre requis de trimestre. Néanmoins, pour être bien certain de profiter d'une retraite de base à taux plein, il existe deux possibilités :

 

  • Avoir validé entre 160 et 172 trimestres selon votre année de naissance (voir plus bas) et partir à l'âge légal de la retraite soit 62 ans ;
  • Avoir atteint l'âge de la retraite à taux plein (67 ans), même si vous n'avez pas validé le nombre requis de trimestres.

 

Mais, si vous partez à la retraite entre 62 et 67 ans sans avoir cotisé le nombre de trimestres requis, votre pension de retraite sera réduite par une décote.

 

La décote est limitée : elle ne peut excéder 20 trimestres. En revanche, elle est viagère c’est à dire qu’elle sera appliquée jusqu'au décès de l’assuré.

 

À 67 ans, un salarié, même s'il n'a pas son quota de trimestres, pourra partir à la retraite sans décote. La situation n'est, quoiqu'il en soit, pas idéale puisque la pension de retraite de base sera calculée uniquement au prorata du nombre de trimestres réellement cotisés.

 

Par contre, partir à 67 ans permet de toucher sa retraite complémentaire à taux plein, même si le nombre de trimestres requis n’a pas été cotisé.

 

Les exceptions à la décote de la retraite de base

Dans certains cas spécifiques, la décote affectant les retraites de bases n'ayant pas le nombre complet de trimestres cotisés requis peut être évitée.

 

Il s'agit des cas suivants :

 

  • Personnes ayant un taux d'incapacité permanente (IP) de 50% ou plus ;
  • Parents d'enfants handicapés ayant dû cesser de travailler pendant au moins 30 mois consécutifs pour s'en occuper ;
  • Fonctionnaires de catégorie active occupant un emploi présentant un risque particulier ou affecté d'une fatigue exceptionnelle. La décote qui affecte leur retraite de base est annulée lorsqu'ils atteignent un âge spécifique (61 ans et quelques mois si vous êtes nés entre 1960 et 1962, 62 ans si vous êtes nés en 1963 et après).

 

Combien de trimestres faut-il pour une retraite à taux plein ?

Le nombre de trimestres requis pour valider une retraite de base à taux plein dépend principalement de votre année de naissance.

Année de naissance Trimestres cotisés Âge de départ
1955 à 1957 166 trimestres (soit 41 ans et 6 mois) 62 ans
1958 à 1960 167 trimestres (soit 41 ans et 9 mois) 62 ans
1961 à 1963 168 trimestres (soit 42 ans) 62 ans
1964 à 1966 169 trimestres (soit 42 ans et 3 mois) 62 ans
1967 à 1969 170 trimestres (soit 42 ans et 6 mois) 62 ans
1970 à 1972 171 trimestres (soit 42 ans et 9 mois) 62 ans
À compter de 1973 172 trimestres (soit 43 ans) 62 ans

 A noter que, depuis 2008, la durée pour toucher un taux plein entre le secteur public et le secteur privé est identique.

 

Bon à savoir :
L’âge moyen de départ à la retraite augmente et la tendance ne va pas s’inverser. En 2006 on partait en moyenne à la retraite à 61,7 ans alors qu’en 2020, cet âge moyen est de 63,5 ans (données Caisse Nationale d’Assurance Vieillesse).

 

Les trimestres rachetés

Racheter des trimestres à sa caisse régionale de retraite peut être le moyen de profiter d'une pension de retraite à taux plein lorsqu'on n'a pas le nombre complet de trimestres cotisés. Cela peut être intéressant pour :

  • "Rattraper "certaines périodes telles des années d'études supérieures ou d'apprentissage ;
  • Lorsqu'on a des "trous de carrière" (année incomplète) ;
  • Dans certains cas spécifiques (période d'activité en tant qu'assistant(e) maternel(le), enfant d'anciens harkis...).

 

Quel coût pour racheter des trimestres ?

Même si chaque cas est spécifique, un certain nombre de critères entrent en jeu pour déterminer le coût de rachat d'un trimestre.

 

Entrent en jeu notamment l'âge du rachat (plus on le fait jeune, moins le rachat est cher) et la moyenne des salaires/revenus durant les trois années précédant le rachat (plus vous gagnez, plus le rachat de trimestre est cher).

 

En moyenne, il faut débourser entre 1055 € et 6015 € selon les cas pour racheter un trimestre (chiffres 2021). Pour vous aider, l'Assurance retraite a mis en place ce simulateur de coût de rachat de trimestres permettant de calculer les frais exacts selon votre situation personnelle.

 

On ne peut racheter, au maximum, que 12 trimestres soit trois ans.

 

Le rachat de trimestre reste, quoiqu’il en soit, une opération coûteuse. Même si le montant à payer peut être étalé en plusieurs mensualités. Et même si on pourra l’amoindrir fiscalement puisque ce rachat de trimestre est déductible du revenu imposable.

 

La retraite complémentaire

Le régime retraite complémentaire, qui s'ajoute à la retraite de base versée par la Sécurité Sociale, emploie, non des trimestres cotisés, mais une unité de base spécifique : le point d'indice.

 

Vos cotisations deviennent donc des points qui s'additionnent. Au moment de votre départ en retraite, le total de ces points est multiplié par la valeur du point telle qu'elle est fixée au moment où vous cessez votre activité.

 

Bon à savoir : Cette valeur de point est revalorisée en principe une fois par an, généralement le 1er octobre.

Qui verse la retraite complémentaire ?

Si la retraite de base est versée par l'Assurance vieillesse du régime général de la Sécurité sociale, il n'en va pas de même pour la retraite complémentaire. Qui va vous verser cette retraite complémentaire ? Tout dépend de votre parcours professionnel.

 

  • Si votre carrière a été intégralement effectuée en tant que salarié du secteur privé, votre retraite complémentaire vous sera versée par l'Agirc-Arrco (association générale des institutions de retraite des cadres - association pour le régime de retraite complémentaire des salariés).

 

  • Par contre si vous avez exercé des professions relevant de plusieurs régimes de retraite différents, vous toucherez plusieurs pensions de retraite de base et complémentaire.

 

Tout dépend de votre cas spécifique mais voici deux exemples pour bien comprendre.

 

Exemple 1 : si, lors de votre carrière, vous avez cotisé d'abord en tant que salarié puis en tant qu'indépendant, les retraites suivantes vous seront versées :

  • Retraite de base de la Sécurité sociale ;
  • Retraite complémentaire de l'Argirc-Arrco ;
  • Retraite complémentaire de la Sécurité sociale pour les indépendants (SSI).

 

Exemple 2 : si vous avez travaillé comme salarié, puis en tant que contractuel de la fonction publique, les retraites suivantes vous seront versées :

  • Retraite de base de la Sécurité sociale ;
  • Retraite complémentaire de l'Argirc-Arrco ;
  • Retraite complémentaire de l'Ircantec (Institution de retraite complémentaire des agents non titulaires de l'État et des collectivités publiques).

 

Cumule-t-on des trimestres lorsqu’on ne travaille pas ?

Normalement, vous ne validez les trimestres de votre retraite qu'en travaillant. Malgré ce principe, il est possible de cotiser pour sa retraite, même si vous n’avez pas d’activité professionnelle.

 

Les périodes de chômage sont-elles prises en compte pour la retraite ?

Normalement, les périodes de chômage sont prises en compte pour le calcul de vos trimestres. Il faut que cette période de chômage soit involontaire et que vous ayez reçu des indemnités d’un de ces types :

  • Allocation d'aide au retour à l'emploi (ARE) ;
  • Allocation de solidarité versée par l'Assurance chômage (allocation de solidarité spécifique ou ASS, allocation équivalent retraite AER ou allocation d'attente ou Ata) ;
  • Allocation chômeurs âgés (Aca) ;
  • Allocation versée lors d'un congé de reclassement.

 

Vous n'avez aucune démarche spécifique à faire : France Travail transmet automatiquement les informations à l'Assurance retraite.

 

Bon à savoir :
Les périodes de chômage non indemnisées suivant une période d'indemnisation sont, elles aussi, prises en compte pour les trimestres de retraite cotisés. Mais dans une certaine mesure : dans la limite d'un an après la fin d'indemnisation.

La période incluse à votre Assurance retraite peut être poussée à 5 ans si vous êtes âgé d'au moins 55 ans à la fin de votre indemnisation chômage ou si vous avez cotisé au moins 20 ans tous régimes confondus.

 

La solution de l'assurance vieillesse des parents au foyer

L'assurance vieillesse des parents au foyer (AVPF) peut permettre de valider des trimestres sans travailler. Durant la période où vous bénéficiez de cette AVPF, ce sera la caisse d'allocation familiale qui cotisera pour vous dans un certain nombre de situations. Parmi les cas de figure les plus fréquents :

  • Vous bénéficiez du congé de proche aidant (1) ;
  • Vous avez la charge d'un adulte ou enfant handicapé affecté d'au moins 80% d'incapacité permanente ;
  • Vous percevez l'allocation journalière de présence parentale (AJPP)(2).

 

La cotisation volontaire à l'Assurance retraite

Pour pouvoir cumuler des trimestres, il est aussi possible de cotiser volontairement à l'assurance vieillesse. Il faut en faire la demande à votre caisse primaire d’assurance maladie (CPAM) ou, si vous êtes hors des frontières, à la Caisse des Français de l'étranger (CFE).

 

Cette option peut fonctionner dans un certain nombre de cas, par exemple si vous aidez un membre invalide ou infirme de votre famille, si vous vous consacrez à l'éducation au foyer d'un enfant de moins 20 ans.

 

Pour connaître la liste complète des cas précis, rapprochez-vous de votre CPAM.

 

Le service militaire est-il toujours comptabilisé ?

Si vous avez fait votre service militaire, cette période au service de l'État vous ouvre des droits à la retraite avec validation d'un trimestre tous les 90 jours de service.

Cependant, pour que cette période de service soit intégrée, il faut avoir cotisé avant ou juste après votre service national.

 

Si, comme beaucoup, vous avez suivi des études par la suite, ces trimestres au service de l'État sont hélas perdus.

Lors du calcul de votre retraite, si votre période de service national n’apparait pas sur votre relevé de carrière, vous devrez fournir une copie de votre "état signalétique et des services" pour le mettre à jour. 

 

Comment connaître son nombre de trimestre cotisé ?

Pour être sûr d'obtenir la retraite à laquelle vous avez droit, vous devez vous assurer que l'ensemble de votre activité professionnelle a été pris en compte. Pour consulter votre relevé de carrière et connaître, entre autres, combien de trimestres vous avez cotisé, il vous faut vous créer un espace personnel sur le site officiel lassuranceretraite.fr

 

Ceci fait, vous pouvez cliquer sur l'une des rubriques suivantes : Consulter mon relevé de carrière, Comprendre mon relevé de carrière.

 

Si vous constatez des anomalies ou des oublis, vous pourrez demander une mise à jour de votre relevé depuis votre espace personnel lorsque vous aurez atteint 59 ans.

 

Bon à savoir :
En amont de toute réclamation en cas d'anomalie ou d'oubli, pensez, dès le début de votre carrière, à conserver précieusement tous les justificatifs susceptibles d'étayer vos démarches de votre passage en retraite. Il s'agit évidemment des bulletins de salaire, les contrats de travails mais aussi des justificatifs d'allocation chômage ou encore vos indemnités maladies.

 

Que se passe-t-il en cas de départ en retraite anticipé ?

Si l'âge légal où l'on peut prendre sa retraite est de 62 ans, il existe plusieurs exceptions autorisant un départ anticipé en retraite et sans malus sur votre future pension. C'est le cas pour trois cas spécifiques.

 

Retraite anticipée pour handicap ou invalidité

Les travailleurs handicapés bénéficient ici de certains avantages. Ils peuvent prendre une retraite anticipée dès 55 ans s’ils souffrent d’une incapacité d’au moins 50 %, pour peu qu’ils aient validé une certaine durée d’assurance vieillesse.

 

Retraite anticipée pour carrière longue

La retraite anticipée pour carrière longue permet aux personnes ayant commencé à travailler très jeune (entre 14 et 20 ans), de partir avant l’âge légal. Il leur faudra avoir cotisé suffisamment de trimestres.

 

Bon à savoir : Contrairement à un départ classique, les trimestres assimilés ne peuvent pas être comptabilisés pour ce type de départ anticipé à la retraite.

Retraite anticipée pour carrière pénible

La possibilité d’une retraite anticipée avant 62 ans et à taux plein pour carrière pénible est ouverte dans deux cas

  • Lorsque vous souffrez d’une incapacité permanente supérieure ou égale à 20 % à la suite résultant d’une maladie professionnelle ou d’un accident du travail (sauf accident de trajet). Le départ à la retraite peut avoir alors lieu deux ans avant l’âge légal de départ en retraite soit 60 ans.
  • Ou quand vous avez cumulé suffisamment de points sur votre compte professionnel prévention (C2P). Ce compte cumule des points en fonction des trimestres de travail du salarié l’exposant à un ou plusieurs facteurs de pénibilité (travail de nuit, bruit, tâches répétitives, températures extrêmes, travail en équipes successives alternantes ou en milieu hyperbare). Les points cumulés sur le C2P peuvent être utilisés pour un départ anticipé à la retraite jusqu’à 60 ans, jusqu’à deux ans avant l’âge légal de départ en retraite soit 60 ans.

 

Existe-t-il un minimum retraite ?

Il existe effectivement plusieurs dispositifs permettant de percevoir une retraite minimale une sorte de montant plancher.

 

Le minimum contributif : retraite minimale pour salariés

Le minimum contributif est un dispositif destiné aux salariés du privé qui ont le nombre requis de trimestres cotisés mais qui avaient des salaires modestes.

 

Il permet de percevoir un montant minimum de retraite de base : le minimum contributif dont le montant est révisé aux mêmes dates que le Smic. A la mi-2022, ce minimum contributif a été fixé à 1 273,76 €/mois.

 

Ce montant fixe en fait un plafond : le montant de la retraite, tout cumulé (retraite de base et retraite complémentaire) ne doit pas le dépasser le minimum contributif.

 

Exemple : vous avez une retraite complémentaire de 500 €. Le minimum contributif qui vous sera versé sera de 773,76 € pour ne pas dépasser le total fixé de 1 273,76 €.

 

A noter qu’il ne faut pas forcément avoir l’intégralité de ses trimestres cotisés en retraite de base pour pouvoir profiter de ce dispositif. Si au moins 120 trimestres ont été cotisés, vous pourrez toucher une partie du minimum contributif.

L’ASPA, le minimum retraite pour tout le monde

L’ASPA (Allocation de Solidarité aux Personnes Âgées), aussi connue comme le « minimum vieillesse », est versée par l’Etat aux retraités. Elle est destinée personnes à faible ressources qui n’ont pu assez cotiser aux régimes de retraite et ont 65 ans ou plus.

 

Comme l’ASPA est financée par la caisse de retraite dont dépend le bénéficiaire et pas par les cotisations sociales, il s’agit plutôt d’un minimum social, à l’image du RSA.

 

Le montant de cette allocation s’adapte à la situation du ou des bénéficiaires. Une personne seule touchera, au minimum, 916,78 € et un couple percevra 1423,31 €

 

Le minimum garanti : retraite minimale pour fonctionnaires

Le minimum garanti est destiné aux fonctionnaires dont la pension de retraite est faible. Début 2022, ce minimum garanti a été fixé à 1305,99 €.

 

Ce minimum garanti, conditionné à certaines situations, constitue, comme le minimum contributif, un plafond. Autrement dit, la somme totale des pensions (base et complémentaire) ne doit pas dépasser le montant fixé du minimum garanti.

 

Si c’est le cas, le montant du minimum garanti sera diminué en proportion.

 

Complice retraite : la solution Matmut pour votre épargne retraite

Pour vous accompagner dans la préparation de votre retraite, la Matmut vous propose sa solution Complice Retraite en partenariat avec AEP*. Cette solution de retraite supplémentaire vous propose un épargne retraite pilotée selon vos souhaits et s’adaptant aussi bien à votre âge qu’à votre activité.

 

En complément des dispositifs déjà en place (retraite de base et complémentaire), vous épargnez ici, avec vos fonds, pour votre propre retraite. L’outil de cette épargne retraite sur mesure c’est le plan d’épargne retraite (PERIN).

 

Après ouverture de votre PERIN, votre épargne est, au long de votre vie active, régulièrement alimentée par des versements adaptés à vos capacités financières.

 

Les versements sur le PERIN ouvrent droit à des avantages fiscaux dès la souscription mais ils ne seront, par contre, disponibles qu’à l’âge de la retraite. Ou de manière anticipée, lors de certains événements tels l’achat d’une résidence principale ou un accident de la vie.

 

Cette non disponibilité du PERIN durant un temps n’est pas le lot d’autres placements d’épargne. Typiquement des placements sur une assurance vie qui sont disponibles via la solution Matmut Complice Vie

 

La Matmut est à vos côtés pour préparer votre retraite. À votre disposition cette vidéo explicative pour préparer la retraite et les simulateurs de retraite Matmut.

Les experts Matmut sont par ailleurs à votre disposition pour faire le point avec vous et vous conseiller par téléphone.

 

La Matmut vous accompagne

Avec Complice Retraite et Complice Vie, optez pour des solutions d’épargne retraite complémentaires s’adaptant à votre profil et votre situation.

J'estime mes besoins à la retraite

*ASSURANCE ÉPARGNE PENSION, une marque commerciale de BNP PARIBAS CARDIF et un établissement secondaire de Cardif Assurance vie.

(1) Congé du proche aidant : s’adresse aux personnes cessant de travailler ponctuellement ou réduisant leur activité pour s’occuper d’un proche en situation de handicap ou de perte d’autonomie.

(2) L'allocation journalière de présence parentale (AJPP) peut être versée si vous vous occupez de votre enfant gravement malade, accidenté ou handicapé. Il s’agit d’une allocation journalière pour chaque journée ou demi-journée passée auprès de votre enfant (dans la limite de 22 jours par mois). L'AJPP peut vous être accordée sur une durée de 3 ans.