Depuis le 1er juillet 2020, les conducteurs d’EPDM - Engins de Déplacement Personnels Motorisés, doivent être équipés :
D’un dispositif rétro-réfléchissant ou porter un gilet de haute visibilité conforme à la réglementation, la nuit ou lorsque la visibilité est réduite.
De feux de position avant et arrière. Les éclairages doivent être nettement visibles par les autres usagers de la route.
D’un dispositif d’éclairage complémentaire non éblouissant et non clignotant.
D’un système de freinage et d’un avertisseur sonore qui doit être audible à une distance de 50 mètres.
Le port du casque n’est pas obligatoire mais fortement recommandé.
L’usage des trottinettes électriques se généralise. Un engouement massif, qui impose des précautions accrues, tant en termes d’équipements que de conduite. Certaines sont désormais obligatoires. D’autres non. Qu’en est-il en détail ? Et comment rouler en toute sécurité ?
Trottinette électrique : les équipements obligatoires
À l’instar des mono-roues, gyropodes et autres hoverboards, les trottinettes électriques sont considérées comme des EDPM (Engins de Déplacements Personnels Motorisés).
Depuis le 8 juillet 2020, le Code de la Route soumet ces EPDM à une réglementation plus stricte, qui leur impose impérativement d’être munis de certains équipements :
- Un casque : mais uniquement lorsque vous circulez hors agglomération ;
- Un dispositif rétroréfléchissant hors agglomération : Ce dispositif permet d’assurer votre visibilité en toute situation, même sur un parcours mal éclairé ou la nuit. Si votre trottinette n’en dispose pas, vous êtes tenu de porter un gilet de haute visibilité conforme, offrant une large surface réfléchissante ;
- Des feux de position : Votre trottinette électrique doit être dotée de feux de position avant et arrière, qui vous permettent d’être nettement visible par les autres usagers de la route ;
- Un système de freinage et un klaxon : Votre trottinette doit être munie d’un système de freinage efficace et d’un avertisseur sonore audible à une distance de 50 m.
Les équipements recommandés
Si les équipements obligatoires permettent de prévenir un certain nombre de dangers, force est de reconnaître qu’ils n’assurent pas une protection optimale. Les utilisateurs de trottinette électrique sont particulièrement vulnérables en cas de chute ou de collision. Mieux vaut donc compléter sa panoplie avec des équipements tels que :
- Un casque : La loi n'impose pas le port du casque aux conducteurs de trottinette électrique (alors qu’il est obligatoire pour les enfants à vélo de moins de 12 ans et les motards). Il s'agit pourtant d’un accessoire essentiel. En cas d’accident, il vous protège la tête réduisant notablement les risques de traumatismes ou de lésions neurologiques ;
- Un plastron de protection : Comparable à une « armure », cet équipement est doté d’une coque rigide qui protège torse, épaules et colonne vertébrale contre les chocs. Un bon moyen d’éviter fractures et contusions ;
- Des gants et des protège-poignets : En cas de chute, le conducteur d’une trottinette électrique a pour premier réflexe de tendre les bras pour se protéger. Conséquence : vos mains, poignets et avant-bras sont très exposés. Pour diminuer la gravité des blessures, voire les effets de l'abrasion (parfois… irréparables, si les brûlures sont trop profondes), il convient de porter gants de protection et protège-poignets ;
- Un dispositif d’éclairage : Pour être visible des piétons et des conducteurs de véhicules, il vous est recommandé de porter un éclairage complémentaire sur le torse, le dos ou le bras. Attention : ce dispositif d’éclairage doit être non éblouissant et non clignotant ;
- Des genouillères et coudières : Fréquentes lors d’accidents, les blessures aux coudes et aux genoux sont parmi les plus douloureuses. Elles peuvent laisser de lourdes séquelles à long terme. Protéger vos articulations avec des genouillères et coudières adaptées n’est donc pas une coquetterie, loin de là.
Les sanctions en cas de non-respect de la règlementation
Pour endiguer l’augmentation inquiétante des accidents liés à l’usage des EDPM, le Code de la Route sanctionne sévèrement, depuis juillet 2020, toute entorse à la règlementation. Voici ce que vous risquez en tant que conducteur de trottinette électrique :
- En cas d’absence de « freinage efficace » : amende de 11 € ;
- En cas de visibilité insuffisante, d’absence de gilet ou d’équipement rétro-réfléchissant : 35 € d’amende ;
- En cas d’absence d’éclairage ou d’avertisseur sonore : contravention de 35 à 135 € ;
- Si vous roulez avec un engin « débridé » (dépassant les 25 km/h) : amende de 1500 €.
Pour mémoire, rappelons qu’à ces sanctions, strictement liées aux équipements, il faut ajouter :
- L’interdiction de conduite des EDPM aux personnes de moins de 14 ans ;
- L'interdiction de porter des écouteurs ou d'utiliser son téléphone en circulation ;
- L'interdiction de monter sur une trottinette à plusieurs ;
- L’interdiction de piloter une trottinette sous l’influence de l'alcool ou de stupéfiants.
Circulation des trottinettes électriques et réglementation : tout ce qu'il faut savoir
Les règles de bonne conduite
Gardez toujours à l’esprit que votre trottinette électrique, sous ses allures inoffensives de jouet amélioré, peut vous propulser à 25 km/h : soit cinq fois la vitesse d’un piéton. Une allure assez élevée pour causer des blessures graves en cas de chute ou de collision.
Les risques sont donc aussi réels que sérieux. En conséquence, veillez toujours à :
- Connaître et maîtriser votre engin : lisez attentivement le manuel d'instructions, familiarisez-vous avec les différentes commandes, suivez un stage d’initiation si nécessaire ;
- Assurez-vous, avant chaque trajet, que votre trottinette est en bon état et que les freins fonctionnent correctement ;
- Respectez le Code de la route et les panneaux de signalisation ;
- En ville, roulez sur les pistes et bandes cyclables. Hors agglomération, circulez sur les voies vertes et les pistes cyclables ;
- Regardez devant vous et pas vos pieds !
- Soyez attentif à votre environnement et surveillez les autres usagers (piétons, voitures, cyclistes).
L’assurance pour une trottinette électrique est-elle obligatoire ?
Si vous roulez avec une trottinette électrique standard, dont la vitesse n’excède pas 25 km/h, l'assurance reste obligatoire car il s’agit d’un véhicule motorisé.
En effet, vous n’êtes pas à l’abri d’une imprudence, d’un vol ou d’un accident pouvant causer des dommages à des tiers. Vous devez donc souscrire, au minimum, une garantie responsabilité civile, à même d’indemniser les victimes de dommages corporels ou matériels dont vous seriez la cause avec votre véhicule.
Par précaution, afin de couvrir vos propres dommages, ceux subis par votre trottinette ou vos équipements, vous pouvez compléter cette assurance en souscrivant une garantie adaptée : accident, vol, casse....
Nouvelles mobilités : la Matmut vous accompagne
Qu’elle soit rangée dans la catégorie EDPM (Engins de Déplacements Personnels Motorisés) ou NVEI (Nouveaux Véhicules Électriques Individuels), la trottinette électrique présente encore des risques importants. Être bien assuré est donc essentiel.
Pour couvrir les propriétaires de trottinette électrique, la Matmut propose l’offre 2R Mobilité, avec, au choix :
- La formule minimale Tiers : idéale pour les petits budgets, elle inclut la garantie corporelle du conducteur et propose, en option, une garantie Équipements de protection ;
- La formule Dommages Collision : plus complète, elle couvre aussi les dommages causés à l’engin en cas d’accident. Pour y souscrire, vous devez déjà faire partie des utilisateurs expérimentés, qui roulent en trottinette électrique depuis au moins deux ans.
Avec le contrat 2R Mobilité, vos équipements de protection sont couverts jusqu’à 200€ en option dans la formule Tiers et en inclusion en formule Dommages collision
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