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Aidant / aidé : comment vivre la relation plus sereinement ?

Publié en septembre 2021

Lorsqu’une personne est en perte d’autonomie, c’est généralement son entourage qui prend le relais : conjoint, enfants, frères et sœurs. Pourtant, accompagner un proche et devenir aidant n’est pas quelque chose d’aisé et demande un réel engagement. La mise en place de ce type d’accompagnement est un véritable bouleversement qui modifie très souvent les relations entre l’aidant et l’aidé. Alors, comment maintenir un lien humain quand la relation devient médicalisée ? Voici 5 conseils pour faciliter la relation aidant-aidé et vivre plus sereinement cette situation.

Adapter sa communication au niveau de celle de l’aidé

Chaque duo aidant / aidé développe ses propres fonctionnements et sa propre manière de communiquer. Toutefois, il arrive que l’incompréhension et les difficultés à échanger s’installent. Aussi, pour éviter cette situation, il est indispensable que l’aidant adapte sa manière de communiquer.

Pour cela, il ne doit pas s’exprimer trop vite, faire des phrases trop compliquées, ou forcer la communication. À contrario, il doit plutôt :

  • laisser le temps à l’aidé de trouver ses mots et de finir ses phrases ;
  • demander à l’aidé de répéter ce qu’il est en train de dire s’il n’a pas tout compris ;
  • valider qu’il a bien saisi la demande de l’aidé en n’hésitant pas à reformuler ses phrases.

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Être à l’écoute de la personne aidée

Plus la personne accompagnée est en perte d’autonomie, plus sa capacité d’expression peut se détériorer. Du côté de l’aidant, ce nouveau rôle, qui génère de l’anxiété cumulée au manque de temps et à la fatigue, peut le conduire à faire les choses machinalement.

Pour maintenir le lien avec l’aidé, il est essentiel de commencer par l’écouter et de ne surtout pas penser à sa place. Néanmoins, savoir écouter est moins évident qu'il n'y paraît ! Pourtant, entrer dans cette dynamique d’écoute permet généralement d’apaiser les relations et surtout de montrer à l’aidé que l’on respecte son identité, sa dignité et ses choix.

Dans le cas où communiquer par des mots est difficile ou n’est plus possible, les regards, les sourires, les gestes, le toucher deviennent des outils de communication importants et très efficaces pour maintenir le lien.

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Organiser des activités et des temps de détente pour faciliter la relation aidant / aidé

Afin de faciliter la relation entre l’aidant et l’aidé, les moments de détente et de loisirs partagés sont essentiels pour continuer à vivre le plus normalement possible. Ces parenthèses sociales et culturelles permettent de s’évader, apportent du réconfort et participent à renforcer le lien unique qui existe entre l’aidant et l’aidé. En France, on retrouve de nombreuses offres d’activités, notamment organisées par des associations.

Ces temps dédiés à la détente et aux loisirs sont bénéfiques aussi bien pour l’aidant que pour l’aidé. En effet, ils permettent à l’aidé de stimuler ses fonctions intellectuelles, de maintenir sa condition physique, et d’entretenir son envie et sa joie de vivre. Du côté de l’aidant, ces activités sociales permettent de rencontrer d’autres aidants, d'échanger et donc de sortir de l’isolement.

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Penser à sa propre santé

Aider régulièrement une personne, qu’elle soit âgée, malade et/ou handicapée, peut être lourd à porter au quotidien. Le découragement, la culpabilité, l’inquiétude, le stress ou encore l’épuisement, qu’il soit physique ou psychologique, sont des réactions et des sentiments tout à fait normaux dans ces situations.

Aussi, il est important de prendre soin de sa santé et de ne pas attendre pour consulter un professionnel si des comportements tels que les insomnies, la perte d’appétit, une fatigue importante et des signes de dépression deviennent récurrents. De plus, pour construire une relation saine et de qualité avec la personne à aider, il est crucial que l’accompagnant définisse ses limites, son engagement et s’octroie des pauses régulièrement pour souffler.

Ne pas hésiter à demander de l’aide

Généralement, même lorsque la fratrie est nombreuse, un enfant est désigné pour être l’aidant principal. Toutefois, celui-ci ne doit pas hésiter à demander du soutien à ses proches, à les solliciter régulièrement pour prendre le relais et voir de quelle manière ils peuvent se partager l’accompagnement, ainsi que les différentes tâches et frais qui en découlent.

L’aidant peut également contacter des associations et des professionnels de services à domicile tels qu’une aide-ménagère ou le portage de repas, par exemple, pour lui faciliter la vie au quotidien. D’autres professionnels spécialisés dans l’accompagnement de personnes en perte d’autonomie peuvent prendre le relai et accompagner l’aidé à un rendez-vous médical, ou à toutes autres sorties du quotidien, lorsque l’aidant n’est pas disponible.

Enfin, des solutions existent pour confier la personne accompagnée ponctuellement à une structure spécialisée. Les Ehpad, par exemple, peuvent accueillir les personnes en perte d’autonomie temporairement. Ces différentes options peuvent permettre à l’aidant de faire des pauses, de se reposer et de se ressourcer pour offrir un accompagnement de qualité et construire une relation aidant / aidé équilibrée sur la durée.

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