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L’accident vasculaire cérébral : définition, symptômes et prévention

Publié en janvier 2024

Première cause de handicap physique de l’adulte en France, l’accident vasculaire cérébral (AVC) est un problème de santé majeur. En cas de symptômes, il faut réagir très vite car le traumatisme peut être redoutable. Qu’est-ce qu’un AVC ? Comment le détecter ? Peut-on l’éviter ? Les réponses avec la Mutuelle Ociane Matmut. 

L’AVC, qu’est-ce que c’est ?

En France, l’accident vasculaire cérébral constitue la troisième cause de mortalité chez l’homme et la première chez la femme.
Il survient lorsqu’une partie du cerveau est brutalement privée de sang, à cause d’un obstacle tel qu’un caillot ou un vaisseau sanguin rompu. Le flux sanguin est bloqué, l’apport vital en oxygène devient insuffisant et de ce fait, les cellules cérébrales de la zone du cerveau touchée meurent en quelques minutes.

Deux types d’AVC

On distingue deux grands types d’accident vasculaire cérébral :

Les AVC ischémiques ou infarctus cérébraux Les AVC hémorragiques
Ce qui se passe Un caillot de sang bouche une artère à destination du cerveau. La circulation sanguine est interrompue Rupture d’une artère cérébrale déclenchant une hémorragie dans le cerveau
La cause principale L’addition de dépôts de cholestérol sur les parois des artères ou « l’athérosclérose » Une tension artérielle élevée
Le taux * 80% des AVC 20% des AVC

Les conséquences d’un AVC

« Trois petites lettres qui font de gros dégâts », c’est l’expression de France AVC pour définir l’accident vasculaire cérébral. Le niveau de gravité d’un AVC dépend de l’endroit du cerveau touché et de l’étendue des zones cérébrales impactées.

Quoi qu’il en soit, une attaque cérébrale laisse souvent de lourdes séquelles et peut altérer certaines fonctions neurologiques, notamment :

  • la motricité ; 
  • le langage ; 
  • la vision ; 
  • la sensibilité.

Après un AVC, la personne atteinte peut donc rencontrer une perte d’autonomie et des difficultés de réinsertion.

Comment détecter un AVC ?

En cas d’attaque, plusieurs signes doivent alerter s’ils surviennent de façon soudaine :

  • une asymétrie du visage (impossibilité de sourire, lèvre tombante d’un côté, paupière qui se ferme toute seule...) ; 
  • un engourdissement brutal ou fourmillements d’un côté du corps, qu’il s’agisse du bras ou de la jambe ;
  • une difficulté à bouger un membre ou un côté du corps ;
  • une difficulté à articuler ou à trouver ses mots ; 
  • des troubles de l’équilibre, des vertiges ; 
  • des migraines intenses ; 
  • une baisse de la vision (perte de la vue d’un œil ou vision double).

Bon à savoir :
Un AVC doit être géré moins de trois heures après l’apparition des premiers symptômes pour éviter des séquelles trop importantes. Au moindre doute, il faut allonger la personne et appeler rapidement le 15 ou le 112.

Si des symptômes sont présents au réveil, alors ne laissez pas de place au doute et appelez les secours.

Qu’est-ce qu’un AIT ?

Un AIT (accident ischémique transitoire) est généralement causé par un caillot de sang qui va se dissoudre de lui-même et ainsi entraver temporairement la circulation du sang. Il aura donc les mêmes symptômes qu’un AVC mais ces symptômes disparaitront rapidement d’eux-mêmes.

Cependant, qu’il s’agisse d’un AIT ou d’un AVC, l’urgence et la nécessité d’une prise en charge adaptée sont identiques ! Environ 30% des AVC sont précédés d’un AIT. Il faut allonger la victime et appeler les secours.

Comment prévenir un AVC ?

 Les causes d’une attaque cérébrale sont en grande partie liées au mode de vie, ce qui permet d’agir pour l’éviter. Voici quelques conseils à suivre pour réduire les risques d’AVC :

Faire le point avec son médecin traitant
Avant tout, lors d’une consultation chez votre médecin, profitez-en pour faire un bilan. Plusieurs facteurs de risque doivent en effet être surveillés :

  • la pression artérielle et le cholestérol (ils ne doivent pas être trop élevés) ; 
  • le diabète ; 
  • la fibrillation auriculaire (les oreillettes du cœur battent très vite).

À lire aussi : Le diabète : définition, symptômes, traitements, prise en charge par la Sécurité sociale

Adopter une alimentation équilibrée
L’excès de poids sollicite beaucoup votre cœur et aggrave le risque d’apparition de maladies cardiovasculaires. Afin d’y remédier, pas besoin de suivre un régime draconien mais plutôt d’appliquer régulièrement les conseils diététiques de base :

  • éviter les aliments trop riches en graisses, en sucres et en sel ; 
  • modérez votre consommation d’alcool ; 
  • privilégiez les fruits, les légumes, le poisson et les viandes blanches ; 
  • optez pour une cuisson à la vapeur ou à l’huile d’olive.

À lire aussi : Alimentation : quelles sont les mauvaises habitudes à éviter ?

Arrêter de fumer
Le tabac a un impact sur la pression sanguine et le rythme cardiaque. Il multiplie par deux le risque de faire une attaque cérébrale. Il est donc conseillé d’arrêter ou au moins de diminuer votre consommation de cigarettes.

 À lire aussi : Comment arrêter de fumer ?

Pratiquer une activité physique
Bouger tous les jours limite votre prise de poids et réduit le risque de diabète et d’hypertension artérielle, autant de facteurs de risques d’AVC. Trente minutes de marche par jour suffisent.

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