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Rouler de nuit à moto

Article publié en juin 2019 - Dernière mise à jour en juillet 2021

Visibilité réduite, fatigue : conduire de nuit demande un maximum de prudence et d’attention. Et cela est d’autant plus vrai à moto. Une fois la nuit tombée, rouler sur un deux-roues implique une règle de sécurité simple mais importante à retenir : il faut voir et être vu. Risques, casques, phares, équipements : retrouvez tous nos conseils pour rouler de nuit à moto en toute sécurité.

Rouler de nuit : quels sont les risques ?

Rouler de nuit à moto, comme en voiture, demande davantage de vigilance tout au long du trajet. Visibilité réduite, perception différente : la conduite passée le coucher du soleil implique une concentration plus importante pour anticiper et prévenir tous les risques.

La nuit, le principal danger reste la fatigue. En effet, la conduite nocturne demande beaucoup d’énergie et peut être harassante pour le corps. Et d’autant plus sur un deux-roues. Si vous n’êtes pas suffisamment reposé avant de prendre la route, qui plus est pour un long trajet, vous risquez de bailler, d’avoir les yeux qui piquent, ou le dos et la nuque raide. Dès que vous ressentez l’un de ses symptômes ou une sensation de somnolence, n’hésitez pas à faire une pause afin de recharger les batteries.

D’une manière générale, si vous vous apprêtez à mettre votre casque avant de rouler de nuit, veillez à :

  • être correctement reposé,
  • ne pas partir directement après une journée de travail,
  • ne pas consommer d’alcool ou de médicaments altérant la concentration,
  • respecter les limitations de vitesse : rouler vite fatigue plus rapidement.

À moto, ayez une bonne visibilité

Voir et être vu. C’est la règle primordiale à retenir au moment de rouler de nuit à moto. Une bonne visibilité est donc capitale pour circuler sereinement et prévenir les risques liés à l’obscurité. Votre champ de vision étant réduit, les contrastes et les reliefs paraissent moins nets, tout comme la perception de la route ou d’éventuels obstacles (animaux sauvages, travaux, etc.). Conséquence directe : votre temps de réaction est plus long qu’en pleine journée. Pour limiter tous ces effets, certains réflexes sont à prendre avant d’enfourcher votre moto.

 Réglez bien les phares

Pour vous assurer une bonne vision, un réglage des phares de votre deux-roues est une démarche rapide et simple à effectuer avant de prendre la route. Il est toutefois nécessaire d’effectuer ce réglage à deux afin que vous puissiez monter sur la moto et reproduire les conditions de circulation du véhicule.

Placez-vous sur votre moto, à 5 mètres d’un mur, phare allumé. Demandez à votre complice de mesurer la distance entre le centre de l’optique et le sol puis de reporter cette marque sur le mur. Tracez ensuite une nouvelle marque 10 cm sous la première : le faisceau de votre feu de croisement doit atteindre le second repère sur le mur.

Si cela est nécessaire, le réglage se fera à l’aide d’une molette ou d’une vis à serrer ou desserrer sur votre phare. Reportez-vous au livret d’entretien du véhicule pour savoir comment procéder précisément, selon le modèle de votre moto.

Nettoyez les phares

Avant de rouler de nuit à moto, munissez-vous d’un chiffon ou de serviettes en papier, et nettoyez correctement les phares du véhicule. Si cela peut paraître anodin, ce petit nettoyage a, en réalité toute son importance. La poussière et la saleté (insectes, par exemple) s’accumulent rapidement sur vos optiques et peuvent entraîner une baisse de luminosité pour vous, en tant que conducteur, voire un éblouissement accru pour les autres usagers de la route. Il est d’ailleurs conseillé de prendre avec vous un chiffon ou des serviettes si vous sentez, pendant votre trajet, que votre luminosité n’est pas optimale.

À noter qu’avec l’usage et le temps, la puissance de vos phares va logiquement diminuer. C’est pourquoi il est conseillé d’emporter avec vous une boîte d’ampoule de rechange afin d’être paré en cas de problème de luminosité.

Nettoyez votre casque

Élément obligatoire et indispensable de la sécurité du motard, le casque peut aussi avoir une incidence sur votre visibilité. D’une part, veillez à ce que la visière soit bien propre afin qu’aucune tache n’obstrue votre vision. De même, s’ils sont efficaces en journée, les casques à écran teinté sont fortement déconseillés de nuit. Le peu de luminosité présente serait encore plus atténué.

En revanche, vous pouvez porter des lunettes spécialement adaptées à la conduite de nuit, aux verres teintés de jaune, anti-éblouissement. Également, vous pouvez équiper votre casque d’une double visière, elle aussi jaune, qui vous aidera à mieux discerner les contrastes de la route et du paysage.

À moto, de nuit, soyez visibles

Autre point primordial au moment de rouler à moto de nuit : pouvoir être vu. De cette manière, les autres usagers de la route anticiperont votre présence, diminuant le risque d’accident. Un certain nombre d’équipements existe pour vous aider à circuler en toute sécurité.

Les feux

Le problème de visibilité peut notamment se poser pour le feu arrière de votre deux-roues (feu stop), pouvant être difficilement visible les nuits de pluie ou de brouillard. Si vous estimez que sa puissance est trop faible, vous pouvez opter pour un système à diodes électroluminescentes (Led), plus puissant et donc plus visible.

Devant, vous pouvez opter pour l’installation de feux additionnels comme ceux à longue portée ou antibrouillard. Les usagers de la route que vous serez amené à croiser vous verront ainsi plus aisément.

Les équipements réfléchissants

Bien être vu lorsque vous roulez de nuit à moto passe également par votre tenue. Elle doit comporter des accessoires réfléchissants. Le casque, notamment, doit obligatoirement être muni de réflecteurs. Autrement dit des pièces qui réfléchiront la lumière des phares des autres véhicules et vous rendront visibles de tous.

Mais ces seuls éléments sur le casque ne sont pas suffisants pour une sécurité optimale. Idéalement, équipez-vous d’accessoires réfléchissants sur chaque élément de votre tenue de motard : blouson, gants, pantalon, bottes.

Si vous le souhaitez, pour un maximum de visibilité, vous pouvez même opter pour le port du gilet jaune de sécurité sur votre blouson. Pour rappel, même à moto, vous devez obligatoirement être en possession de ce gilet « haute visibilité ».

Enfin, vous pouvez également installer des catadioptres – un dispositif rétroréfléchissant – à l’arrière et sur les côtés de votre deux-roues. Veillez à ce que tous les équipements que vous achetez soient conformes aux normes européennes.

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