L’identification du chien

Véritable carte d’identité, le numéro d’identification du chien permet de retrouver plus facilement un animal en cas de vol ou de fugue. La puce électronique et le tatouage sont les deux méthodes légales retenues pour cette identification.

Identification du chien : une obligation légale

L’identification de tous les chiens de plus de quatre mois est obligatoire. Aujourd’hui, la grande majorité des chiens (90 %) sont d’ailleurs pourvus d’un numéro d’identification qui constitue sa carte d’identité.

En cas de fugue, un chien pourvu d’un numéro d’identification a 40% plus de chance de pouvoir retrouver ses maîtres.

Bon à savoir : 
La garantie responsabilité civile de votre assurance habitation pour la résidence principale couvre les dommages corporels ou matériels causés par votre animal lorsqu’il est sous votre garde et lorsqu’il s’est échappé ou égaré. 

Les méthodes d’identification du chien

Les deux méthodes officielles pour donner un numéro d’identification à votre chien sont le tatouage et la puce électronique. Il existe aussi une troisième voie, sans valeur officielle, mais qui peut malgré tout s’avérer profitable : la médaille d’identification.

Chien identifié par tatouage

Pour le chien tatoué, le numéro d’identification consiste en une série de trois chiffres suivis de trois lettres. Ce numéro est inscrit soit sur la face intérieure de l’oreille droite de l’animal soit dans l’intérieur de sa cuisse droite. Seul un vétérinaire – ou un tatoueur habilité par la direction départementale de la protection des populations – peut l’apposer sur le chien. 

Ce numéro d’identification est enregistré au fichier national des carnivores domestiques géré par l’I-CAD. Si vous adoptez un chien préalablement tatoué, pensez d’ailleurs à informer l’I-CAD du changement de propriétaire. 

À lire aussi : Accueillir un chien à la maison : ce que vous devez savoir

Chien identifié par puce électronique

Le chien « pucé » se voit doté, sous la peau, d’un minuscule élément électronique de la taille d’un grain de riz. Seul un vétérinaire peut poser sous le derme cette micropuce. Le numéro d’identification qu’elle contient est composé de 15 chiffres. L’identification du chien à proprement parler est donnée par les huit derniers chiffres, le reste concernant le pays de résidence, le type d’animal ou le fabricant de la puce.

Le numéro d’identification « porté » par la puce est, lui aussi, enregistré au fichier national de l’I-CAD. Pour un tour d’horizon complet de la puce électronique du chien, vous pouvez par ailleurs consulter cette fiche-conseil proposée par la Matmut.

La médaille d’identification

On trouve dans le commerce des petites médailles avec collier pour chien sur lesquelles on peut inscrire le nom, l’adresse et/ou le numéro de téléphone des maîtres. Cette méthode n’entre pas dans celles retenues par la loi pour identifier votre chien. Elle ne remplace donc ni le tatouage ni la puce. Mais elle reste néanmoins utile.

Il existe des médailles dites « intelligentes » permettant de mieux identifier le chien : notamment celles employant la technologie des QR codes. La personne trouvent le chien peut ainsi scanner avec son smartphone cette sorte de code-barre gravé sur la médaille. Et ainsi voir les coordonnées du propriétaire du chien. 

À lire aussi : Chien perdu : comment réagir ?

Tatouage du chien : une méthode peu fiable

Le tatouage du numéro d’identification est indolore pour l’animal, mais il présente quelques défauts. Notamment le fait que votre chien doit subir une anesthésie générale. La procédure n’est pas sans danger et s’avère de surcroit assez fatigante pour l’animal.

Autre désavantage : le tatouage du numéro d’identification ne perdure pas forcément bien et peut avoir tendance à s’effacer. Si un chien tatoué est dérobé, le voleur peut aussi, hélas, choisir de mutiler l’animal pour le « débarrasser » de son identification (oreille coupée par exemple).

Puce électronique du chien : la méthode à privilégier

Une puce sous la peau

La pose d’une puce électronique est réalisée par le vétérinaire sans anesthésie ni douleur pour le chien. Cette puce n’émet aucune onde nocive : c’est un transpondeur dont la lecture nécessite un appareil spécifique. Seuls les vétérinaires, les fourrières ou encore les douanes disposent de ce type de machine. 

Avec le temps, la puce peut bouger dans le corps du chien et se retrouver sous la peau du dos ou même de l’abdomen de l’animal. Rien de grave médicalement parlant, mais si, par exemple, le personnel de la fourrière ayant retrouvé votre chien ne « scanne » pas au bon endroit, il ne trouvera pas la puce. Et l’animal risque donc d’être considéré comme non identifié.

Cas où la puce est obligatoire

Si vous voyagez avec votre animal dans l’Union européenne, si vous le laissez en pension ou si vous souhaitez faire valider son pedigree, il vous faudra faire implanter une puce d’identification à votre chien. La pose d’une puce est par ailleurs impérative pour les chiens considérés comme dangereux. 

À lire aussi : Comment vivre avec votre chien dans les meilleures conditions ?

La Matmut s'engage pour la sécurité de votre chien

Pour votre sérénité et pour le bien-être de votre chien, souscrire une assurance chien est fortement recommandé.

Avec le contrat Assur’4Pattes et ses différentes formules, vous disposez d’une excellente couverture pour la prise en charge des soins de santé, de vaccination... Vous bénéficiez également de services très utiles :

• Aide à la recherche en cas de disparition de l'animal ;
• Garde ou transfert de l'animal en cas d'hospitalisation du maître ;
• Assistance psychologique en cas de décès ou de perte de l'animal assuré.