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Explosion de l’usine AZF : retour sur la catastrophe et ses conséquences

Publié en septembre 2019

En 2001, l'explosion sur le site de l’usine chimique AZF de Toulouse, véritable catastrophe technologique, a entraîné un lourd bilan. Quelles ont été les conséquences humaines ? Qu'a-t-elle entraîné en termes de loi ? Et d'assurance ?

Déroulement de la catastrophe de l’usine AZF

À 10h17 le 21 septembre 2001, un stock de plus de 300 tonnes de nitrate d’ammonium a explosé au sein du bâtiment 221 de l’usine chimique AZF de Toulouse. L’explosion a été si violente, qu’elle a été entendue à plus de 80 km de la ville.

Bilan humain de l’explosion de l’usine AZF

31 personnes ont trouvé la mort dans l’explosion de l’usine AZF. Au total, 2 500 personnes ont été blessées dans ce qui est, à ce jour, la pire catastrophe industrielle survenue en France. Des zones commerciales, des entreprises ainsi que de nombreux logements ont été frappés par ce drame. Des centaines d’automobilistes qui circulaient sur la rocade toulousaine ont aussi été touchés et blessés par l’explosion. Plusieurs mois après cet épisode dramatique, des milliers de Toulousains bénéficiaient encore d’un accompagnement psychologique pour faire face à leurs angoisses et tenter de surmonter le traumatisme.

Usine AZF : le bilan matériel

L’usine AZF a été détruite en grande partie. L’explosion, survenue dans le bâtiment 221, a creusé un cratère de 5 mètres de profondeur, sur 70 mètres de long et 40 mètres de large. Bien que l’usine soit située à 5 km de la ville de Toulouse, la déflagration a également causé d’importants dégâts dans la métropole, notamment dans la partie sud-ouest de la ville. La rocade à proximité du site de l’usine a aussi été endommagée par le souffle de l’explosion. De nombreuses entreprises et des centaines de logements ont été détruits, tout comme le grand palais des sports et le centre hospitalier Gérard-Marchant. Le bilan des dégâts matériels est estimé à 2 milliards d’euros.

À lire aussi : Catastrophe technologique : qu’est-ce que c’est ?

Conséquences de la catastrophe de l’usine AZF

La catastrophe technologique de l’usine AZF de Toulouse a mis en exergue les limites en termes de sécurité industrielle et conduit à l’élaboration d’une loi.

Une catastrophe qui accouche d’une loi

Deux ans après le drame de l’usine AZF de Toulouse, la loi du 30 juillet 2003 relative à la prévention des risques technologiques et naturels et à la réparation des dommages a vu le jour. Cette loi n°2003-699 du 30 juillet 2003 s’inscrit dans le cadre d’un plan d’actions global comprenant :

  • un renforcement des effectifs des inspecteurs des installations classées,
  • un renforcement de la réglementation,
  • une nouvelle méthodologie et un nouveau périmètre pour les études de danger des sites industriels,
  • une meilleure information et association des riverains et salariés,
  • la remise à plat de l’urbanisme existant autour des sites à haut risque. 

Un dispositif pour les assurances

La loi n°2003-699 du 30 juillet 2003 comprenait également la mise en place d’un dispositif de collecte pour les assurances catastrophes technologiques. Ce dispositif assurantiel a pour vocation de permettre :

  • une indemnisation rapide (1) et complète (2) des dommages aux habitations et aux véhicules en cas de catastrophe technologique,
  • la création d’un fonds d’indemnisation des victimes de catastrophes technologiques, de façon assez similaire à ce qui existe pour les catastrophes naturelles.

Les contrats Auto, Habitation (3) et Multirisques Accidents de la Vie, vous couvrent également en cas d’accident technologique.

À lire aussi : Zoom sur la directive Seveso : qu’est-ce que c’est ?

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La Matmut vous accompagne

La garantie Catastrophes naturelles ou technologiques figure dans tous les contrats d'assurance habitation de la Matmut.

Devis en ligne

(1) Conditions liées au versement de l'indemnité : la loi prévoit une durée maximale de 3 mois à compter de la remise de l’état des pertes subies ou de la publication de
     l’arrêté Catastrophes Technologiques au JO si celle-ci est postérieure.

(2) Indemnisation dans les limites et plafonds des contrats d’assurance souscrits.

(3) Contrats Habitation Résidence principale, Résidence secondaire ou Propriétaire non-occupant.