Comment bien choisir un hoverboard pour enfant ?

L’hoverboard a le vent en poupe. Et les enfants ne sont évidemment pas les derniers à vouloir goûter aux joies de ce drôle d’engin. Mais l’hoverboard expose vos enfants à la vitesse, aux chocs ainsi qu’à d’éventuelles chutes. La Matmut vous conseille pour choisir le modèle le plus adapté à leur âge, à leur morphologie... et surtout le plus sûr, ce qui est essentiel.

Qu'est-ce qu'un hoverboard ?

Apparu en 2014, l’hoverboard fonctionne grâce à l'effet gyroscopique. Autrement dit, il faut se pencher dans la direction souhaitée pour le faire avancer.

Mais cette innovation, pour être souple et pratique, ne va pas sans risques, notamment pour les enfants. La simplicité du dispositif - une planche, deux roues, une batterie, quelques capteurs – rend les conducteurs plus vulnérables aux accidents : chutes, collisions, etc.

Mieux vaut donc choisir avec soin l’hoverboard pour votre enfant et vous assurer qu’il est à la fois adapté, sûr et fabriqué dans le respect des normes en vigueur.

À quel âge un enfant peut-il avoir un hoverboard ?

C’est évidemment la première question qui s’impose : votre enfant a-t-il l’âge requis pour piloter ce type d’engins, qui peut être véloce ?

 L’hoverboard est ce que le code de la route appelle un « engin de déplacement personnel à moteur » et répond à la même réglementation que la trottinette électrique. Pour ce type de véhicule, l’âge minimal est fixé à 14 ans depuis la fin 2023 (contre 12 ans auparavant).

 Au-delà de l’âge, il y a aussi un poids minimal à respecter. En effet, l’écrasante majorité des hoverboards ne démarre que si l’appareil détecte la présence d'un pilote d'au moins 20 kg. En deçà, l’appareil ne bougera tout simplement pas d’un cm !

À lire également : Engins de déplacement personnel (EDP) : quelle réglementation ?

Comment choisir un hoverboard pour enfant ?

Une fois que votre enfant possède la corpulence, l’aisance corporelle et la maturité requises, reste encore à choisir l’hoverboard le plus adapté. Pour ce faire, mieux vaut examiner avec soin quelques points, parfois techniques, mais cruciaux.

Les critères à prendre en compte

La taille des roues :

Pour des adolescents à partir de 14 ou 15 ans, partez sans hésiter sur des roues de 8 à 10 pouces (soit 20 à 25 cm de diamètre). C’est l’âge où l’on aime pousser son engin dans ses retranchements, quitte à le tester dans l’herbe, les chemins pierreux, les zones pavées, etc. Mieux vaut donc avoir des roues capables d’encaisser une pratique « tout-terrain » !

La vitesse :

Pour les 14-15 ans, un engin roulant jusqu’à 25 km/h est envisageable... mais avec précaution ! Le jeune pilote doit d'abord acquérir la pratique de son engin, plus facile et moins périlleuse avec un modèle roulant jusqu'"à 13 km/h. Il doit aussi apprendre à maîtriser l’environnement dans lequel il circule. L'engin n'est pas recommandé aux ados ayant un tempérament de casse-cou !

La certification :

Un très large choix de modèles est disponible. Mais certains fabricants peu regardants, ont investi le secteur avec des appareils conçus à la va-vite, défectueux, voire dangereux, qui font régulièrement l’objet de rappels ou de retraits du marché.

Il est donc essentiel pour la sécurité de votre enfant, de vérifier si le modèle choisi respecte les normes en vigueur. Assurez-vous, avant tout achat, que les certifications suivantes figurent sur votre hoverboard pour enfant :

• CE : marquage qui garantit la conformité du produit aux exigences européennes en matière de santé et de sécurité ;
• UL : qui certifie la fiabilité du produit face aux risques mécaniques, incendies et chocs électriques ;
• RoHS : assure que le produit n’expose pas l’utilisateur à des substances dangereuses au-delà des normes acceptables ;
• EMC : garantit que le produit respecte les limites fixées en matière d’émissions électromagnétiques et d’interférences électriques.
  
  

Comment garantir la sécurité de votre enfant sur un hoverboard ?

Au même titre que le vélo, le skate ou les rollers, l’hoverboard expose votre enfant à la vitesse, aux chocs, aux chutes. Les risques sont donc réels, particulièrement en milieu urbain, où les pistes cyclables – et parfois les trottoirs - sont encombrées d’adeptes des NVEI (Nouveaux Véhicules Électriques Individuels), souvent pressés, inattentifs… ou pendus au téléphone !

Pour limiter le danger, nous vous conseillons :

• D’abord, d’apprendre vous-même à piloter un hoverboard. On n’y pense pas nécessairement d’emblée, mais, comme pour tous les gestes de la vie, rien ne vaut l’exemple d’un aîné. Vous pourrez ainsi accompagner votre enfant, l’aider à maîtriser l’engin, à s’orienter… et veiller sur lui lors de cette phase délicate d’apprentissage ;
• Veillez à ce que votre enfant porte les équipements de protection indispensables : casque, genouillères, coudières, protège-poignets. Dès que la visibilité baisse (par ex : au crépuscule, la nuit), il devra aussi circuler en portant un vêtement muni de bandes réfléchissantes ;
• Sensibilisez-le aux règles de circulations, aux risques potentiels : enseignez-lui les bons comportements à adopter lorsqu’on traverse un passage clouté, double quelqu’un, etc. Autant de réflexes salutaires, qu’il peut assimiler, au gré des balades et des situations ;
• Renseignez-vous sur les règles en vigueur dans votre commune : la circulation sur les trottoirs est, par exemple, interdite partout, sauf en cas d’autorisation de la mairie. Si les trottoirs sont autorisés, apprenez à votre enfant qu’il doit y circuler à vitesse modérée (6 km/h) sans gêner les piétons.

À lire également : Éduquer ses enfants à la sécurité routière sur le trajet de l'école

Bien assurer son hoverboard

Comme tous les Nouveaux Véhicules Électriques Individuels (NVEI), l’hoverboard, qu’il soit pour vos enfants un loisir ou un moyen de déplacement, présente encore des risques importants.

La Matmut vous rappelle une obligation encore trop souvent méconnue : comme pour les trottinettes électriques, l’assurance minimale pour l’hoverboard est la responsabilité civile spécifique à cet engin.

D’autres risques demeurent d’où l’utilité et l’importance d’assurances complémentaires. Pour couvrir les propriétaires de NVEI, la Matmut propose l’offre 2R Mobilité, avec, une formule minimale Tiers qui inclut la garantie corporelle du conducteur et propose, en option, une garantie Équipements de protection.

À lire également : L'assurance trottinette électrique de la Matmut