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Vélo à assistance électrique : tout ce qu’il faut savoir

Publié en août 2020 - Mise à jour septembre 2024

Le marché des vélos à assistance électrique (VAE) est en croissance depuis une décennie (671 000 ventes en 2023) (*). La Matmut, complice de ses sociétaires cyclistes, vous propose des astuces pour choisir votre vélo électrique ainsi que des conseils pour circuler en toute sécurité en VAE.

Quelle différence entre un vélo électrique et un vélo à assistance électrique ?

Le vélo à assistance électrique (VAE) est avant tout un vélo : il ne fonctionnera pas si vous ne pédalez pas. Son moteur électrique alimenté par une batterie rechargeable assiste le cycliste et lui fournit un surcroît de puissance.

La principale différence avec un vélo électrique est le type de moteur :

  • Le vélo à assistance électrique a un pédalage assisté : le vélo s’arrête automatiquement si on cesse de pédaler ;
  • Le vélo électrique continue d’avancer même si l’usager ne pédale plus. 

Autre différence : le VAE démarre par le coup de pédale et le vélo électrique au moyen simplement d’un bouton ou d’un accélérateur.

Le moteur du vélo à assistance électrique est équipé de capteurs. Il en existe de deux sortes :

  • Le capteur de pédalage, qui réagit au premier coup de pédale ;
  • Le capteur de couple, qui s’adapte au pédalage du cycliste et s’enclenche en fonction de la force exercée. Il est plus économique et permet donc une autonomie plus grande entre deux rechargements de la batterie (entre 150 et 180 kilomètres selon les modèles).

Comment choisir son vélo à assistance électrique ?

Il existe de nombreux modèles de vélos à assistance électrique :

  • Les vélos urbains (près d’une vente sur deux) : ils sont stables, équipés de larges roues, de porte-bagages et de garde-boue. Ils pèsent environ 24 kilos, soit 7 de plus qu’un vélo classique. Un poids à prendre en considération si vous devez le ranger en hauteur ou dans un local nécessitant d’emprunter des escaliers. Il existe aussi des modèles pliants ;
  • Les vélos de type « trekking » : polyvalents, mais moins adaptés à la ville, ils sont équivalents aux VTC (vélos tout chemin) ;
  • Les VTTAE (ou VTT à assistance électrique: il s’agit de VTT (vélos tout terrain) qui demandent un peu moins d’efforts dans les montées ;
  • Les vélos de course à assistance électrique : un « petit plus » permettant surtout de parcourir de plus grandes distances ;
  • Les vélos cargos ou familiaux : plus lourds (30 à 40 kg), ces modèles permettent de transporter des charges volumineuses, ou toute sa famille.

Quant aux prix d’un VAE, il est possible d’en trouver en grande surface à partir de 1 000 €. Comptez plutôt entre 1 700 et 2 500 € pour un modèle urbain solide et performant. Pour un VTC ou VTT de qualité, il vous faudra rajouter 1 000 €.

Bon à savoir : Des aides financières sont proposées par l’État pour l’acquisition d’un vélo à assistance électrique.

À lire aussi : Tout savoir sur l’achat d’un vélo électrique

Circuler sur la voie publique en vélo à assistance électrique

Afin de pouvoir circuler sur la voie publique, votre vélo à assistance électrique doit être homologué. Cette norme est fixée par l’article R.311-1 du Code de la route :

  • La puissance du moteur doit être limitée à 250 watts ;
  • Le moteur doit pouvoir s’arrêter lorsque les 25km/h ont été atteints et dès que l’usager actionne les freins ou cesse de pédaler.

À retenir : Le vélo à assistance électrique n’est pas doté de système d’accélération en dehors du pédalage (et donc de votre force musculaire) : pas de poignée d’accélération ni d’interrupteur.

Quelques conseils pour rouler en toute sécurité

Suivez les conseils de la Matmut pour utiliser votre vélo à assistance électrique en toute sécurité :

  • Testez-le d’abord dans un espace assez vaste, par exemple un parking un jour de fermeture, sans voitures, piétons ou obstacles ;
  • Dans la mesure du possible, utilisez l’assistance électrique du vélo uniquement si nécessaire (en montée, par exemple). Il est déconseillé de l’employer en permanence ;
  • Tout comme un vélo traditionnel, vérifiez régulièrement la pression des pneus ;
  • Des applications mobiles dédiées vous permettent d’estimer l’autonomie de la batterie, qui peut fluctuer selon les chemins empruntés ou la météo ;
  • Après chaque utilisation, rechargez la batterie. Il est fortement recommandé d’effectuer cette action pour des trajets futurs plus sûrs ;
  • Prévoyez une révision du vélo à assistance électrique chaque année.

À lire également : Déplacement à vélo : les bons gestes à adopter

Les équipements de sécurité des vélos à assistance électrique

Le vélo à assistance électrique est soumis aux mêmes obligations en termes d’équipements de sécurité que le vélo traditionnel :

  • Le port du casque est fortement recommandé (obligatoire pour les moins de 12 ans) ;
  • Le port d’un gilet de haute visibilité (hors agglomération : la nuit ou en cas de luminosité insuffisante) ;
  • Des éclairages qui fonctionnent, utilisés de jour comme de nuit ;
  • Un avertisseur sonore en état de marche.

Veillez bien évidemment à respecter le Code de la route à bord de votre vélo à assistance électrique.

À lire aussi : EDPM : quels sont les équipements obligatoires ?

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(*) Source : AVEM