Publié en octobre 2024 L’assurance vie est le premier moyen d’épargne en France (*). Si ce produit financier est si apprécié des Français, c’est qu'il possède de nombreux atouts. Flexible, l'assurance vie permet à la fois d’épargner, de préparer sa retraite ou encore de transmettre son capital en bénéficiant d’une fiscalité allégée. Explications. Quel est le principe de l'assurance vie ? L'assurance vie est un produit d’épargne à moyen ou long terme. Il s’agit d’un contrat par lequel un assureur s'engage, en contrepartie du versement de primes, à constituer une rente ou un capital au profit d’un assuré ou de ses bénéficiaires. Un contrat d’assurance vie est particulièrement flexible pour l’assuré. Après un premier versement obligatoire, le souscripteur a le choix d’en effectuer ensuite régulièrement ou non et ce, sans limite de montant. Quant aux intérêts obtenus, ils sont eux aussi variables, en fonction des modalités prévues par le contrat ; Autre point clés de l’assurance vie : contrairement à une idée reçue, les fonds ne sont pas « bloqués » jusqu’au décès du souscripteur. Sa date de clôture peut être définie par l’assuré et le capital généré retiré et employé de son vivant. L’assurance vie peut donc être considérée comme un complément de revenus, par exemple au moment de la retraite, grâce à des retraits réguliers ou la conversion de tout ou partie du capital en rente viagère ; Vous avez donc le droit de clôturer votre contrat d’assurance vie ou de retirer des fonds à tout moment, pour récupérer les sommes investies, augmentées des gains éventuels et diminuées de frais divers (frais de dossier, de gestion, de versements). Mais la fiscalité de l’assurance vie est surtout avantageuse si vous épargnez pendant au moins huit ans avant de procéder à la clôture d’une assurance vie. À lire aussi : Assurance vie : quand et comment disposer de votre argent ? Les différents types de contrats On distingue essentiellement deux types de contrats d’assurance vie, qui présentent des risques différents. Choisir celui qui répond le mieux à vos besoins dépend à la fois de votre profil d’investisseur et de votre capacité à assumer le risque inhérent à tout produit financier. Avant de choisir l’un ou l’autre, mieux vaut prendre conseil auprès de l’assureur ou du banquier avec lequel vous envisagez de signer. Les contrats monosupport Dans ces contrats, l’argent versé est investi en totalité soit sur des fonds en euros, sans risques pour votre épargne (le capital investi est garanti) mais à rendement modeste. C’est ce que propose le contrat d’assurance vie en fonds euros Matmut Vie Épargne. Le capital peut aussi être investi en totalité sur des unités de compte (UC) (actions, Sicav ou Fonds Commun de Placement....) dont le rendement est meilleur mais dont la valeur peut évoluer à la hausse ou à la baisse selon les fluctuations des marchés financiers. Attention donc : il n’est pas garanti que vous retrouviez l’intégralité de votre mise si vous investissez uniquement dans des unités de compte. Les contrats multisupports Dans ces contrats d’assurance vie, vos versements sont investis à la fois sur des produits sans risque (fonds en euros) et sur des unités de compte (UC) offrant des perspectives de rendement plus intéressantes. C’est ce que propose le contrat d’assurance vie multisupport Complice Vie de la Matmut proposé par nos conseillers patrimoniaux. Dans un contrat multisupport, c’est vous et votre conseiller financier qui choisissez la répartition de votre épargne selon votre sensibilité au risque : par exemple 50 % en fonds euros et l’autre moitié en unité de compte, 80 % en fonds euros et 20 % en unités de compte ou l’inverse. Cette répartition peut aussi être revue en cours de contrat via une opération baptisée « arbitrage ». À lire aussi : L'assurance vie fonds euro / unité de compte Les montants investis en UC ne sont pas garantis. Ils peuvent être sujets à des fluctuations à la hausse comme à la baisse dépendant, de l’évolution des marchés financiers et/ou immobiliers. Les supports en unités de compte présentent un risque de perte en capital pouvant être partielle ou totale. L’assureur s’engage sur le nombre d’unités de compte mais pas sur leur valeur. Les atouts de l’assurance vie Le premier mérite de l’assurance vie : la souplesse qu’elle laisse au souscripteur, qui peut y recourir aussi bien pour épargner que pour financer un projet de long terme ou offrir un cadre fiscal à une partie de succession ; Les gains de votre assurance vie sont totalement exonérés d’impôts si vous clôturez votre assurance vie en raison de certains événements imprévus (licenciement, mise en retraite anticipée, invalidité correspondant aux catégories 2 ou 3 prévues par l’article L 341-4 du Code de la sécurité sociale, liquidation judiciaire). Cette exonération d’impôt peut aussi s’appliquer lorsque cet événement imprévu affecte ou votre conjoint(e) de mariage ou votre partenaire de pacs. L’autre intérêt majeur : l’assurance vie offre une grande latitude dans le choix des bénéficiaires du contrat. Le souscripteur peut en effet désigner librement les bénéficiaires de son assurance vie. Il peut s’agir de personnes ayant un lien de parenté avec lui ou non mais aussi de personnes morales (fondations ou associations), auxquelles l’assuré souhaite léguer tout ou partie de son capital en cas de décès ; L’assurance vie est enfin un excellent outil de transmission du patrimoine : en effet, lors du décès du souscripteur, les sommes versées aux bénéficiaires d’une assurance vie ne font pas partie de la succession du défunt. Cette particularité permet à chaque bénéficiaire de percevoir un capital pouvant s’élever jusqu’à 150 000 € sans devoir régler de frais de succession ! À lire aussi : Donnez du sens à votre épargne avec le contrat Complice Vie Assurance vie : quelle fiscalité ? En matière de fiscalité de l’assurance vie, la règle initiale est simple : tant que vous n’effectuez pas de rachat (retrait d’argent sur votre épargne) durant la durée de votre contrat d’assurance vie, vos gains ne sont pas soumis à l’impôt sur le revenu (mais les prélèvements sociaux restent dus). En cas de rachat, vos gains deviennent imposables mais une précision est importante. Le montant de votre rachat se compose en partie du capital que vous avez versé et, pour une autre partie, des d’intérêts/plus-values que vous avez pu faire. Seule cette part d’intérêts/plus-values sur la somme retirée est imposée. Pour l’imposition de votre assurance vie, vous pouvez, au choix, opter pour l’imposition sur le revenu (sur votre déclaration d’impôts sur le revenu donc) ou choisir le PFU (prélèvement forfaitaire unique). Il est plus intéressant, fiscalement, d’attendre au moins 8 ans avant de toucher à son assurance vie car : Si vous effectuez un retrait, qu’il soit partiel ou total, sur votre assurance vie moins de 8 ans après son ouverture, le PFU s’élève à 30 %, pour des sommes inférieures à 150 000 € ; Si vous réalisez un retrait sur votre assurance vie 8 ans après son ouverture, le PFU tombe à 24,7 % pour des sommes inférieures à 150 000 €. Mieux : vous bénéficiez d’un abattement annuel de 4600 € (qui grimpe à 9200 € pour un couple marié) sur les gains générés. Pour compléter : Fiscalité Assurance vie : tout savoir La Matmut vous accompagne L’assurance vie est ouverte à tous avec les contrats Complice Vie et Matmut Vie Épargne. Les conseillers Matmut pourront vous accompagner pour tous vos projets d’épargne. Contactez-nous Pour aller plus loin Assurance vie : que se passe-t-il lors d'une succession ? PER ou assurance vie : quel placement faut-il privilégier ? Qu'est-ce qu'un arbitrage en assurance vie ? Quelle est la durée d'une assurance vie ? Fiscalité assurance vie (*) Source : France Assureurs 2023