Publié en Septembre 2020 - Mise à jour août 2025 Si le nombre d’auto-stoppeurs a diminué depuis l’âge d’or de la pratique (les années 70), faire du stop reste un moyen économique de voyager au même titre que le covoiturage. Que dit la loi et à quels endroits les auto-stoppeurs peuvent-ils lever le pouce ? Comment être bien assuré lorsque vous prenez en charge des auto-stoppeurs ou lorsque vous embarquez à bord du véhicule d’un tiers ? Faire du stop en France : la réglementation Il n’existe pas de réglementation spécifique à la pratique de l’auto-stop en France : les auto-stoppeurs sont simplement tenus de respecter le Code de la route. Quelques règles de sécurité et restrictions géographiques visent cependant à protéger aussi bien les auto-stoppeurs que les autres usagers de la route. Auto-stop : le cas particulier des autoroutes Faire du stop sur l’autoroute est formellement interdit. Pas question donc de lever le pouce : Sur la bande d’arrêt d’urgence - réservée aux services de secours et aux véhicules en détresse - car cela met en danger aussi bien les auto-stoppeurs que les automobilistes susceptibles de s’arrêter pour les prendre en charge ; Sur une bretelle d’accès ; Aux abords des péages. Ces portions d’autoroute sont privées et interdites ainsi que dangereuses pour les piétons. L’auto-stop est, en revanche, toléré sur les aires de repos et dans les stations-service. Il est d’ailleurs plus facile d’aller discuter directement d'un trajet avec des automobilistes lorsqu’ils sont à l’arrêt sur ces parkings. L’auto-stop ailleurs que sur les voies rapides Partout ailleurs sur les routes de France, l’auto-stop est autorisé, tant que le Code de la route est respecté. L’auto-stoppeur est par contre tenu de se placer sur un espace réservé aux piétons (bas-côté ou trottoir) sans empiéter sur la chaussée. Si vous contrevenez à ces règles, les forces de l’ordre peuvent considérer que vous représentez un danger pour la circulation et vous verbaliser d’une amende de 1re classe de 38 € maximum. La pratique de l’auto-stop est, par ailleurs, réservée aux personnes majeures pour d’évidentes raisons de sécurité. Lorsque vous prenez un auto-stoppeur, mieux vaut donc demander son âge en cas de doute. Embarquer un mineur sans autorisation parentale peut exposer le conducteur à des poursuites, notamment pour mise en danger de la vie d’autrui. Bon à savoir : Si, en France, comme aux États-Unis ou au Canada, un auto-stoppeur lève le pouce pour indiquer qu’il veut être emmené, ce signal n’est pas international. Mieux vaut éviter les gestes considérés comme obscènes dans certaines contrées et se renseigner sur la pratique dans les pays traversés. Dans de nombreux pays, on tend plutôt le bras, paume vers le bas avec, éventuellement, de rapides petits mouvements pour inciter à ralentir. À lire aussi : Payer moins cher l’autoroute : conseils et astuces L’auto-stop encadré La pratique de l’autostop est parfois encadrée par certaines collectivités à travers des structures organisées comme le service Rézo Pouce qui fédère plus de 2000 communes en France. Auto-stop et assurances Est-on bien assuré lorsque l’on pratique l’auto-stop ou que l’on prend en charge des auto-stoppeurs ? Faire du stop en étant bien assuré En cas d’accident, un auto-stoppeur est assuré comme n’importe quel passager. Il est donc couvert dès qu’il monte à bord de la voiture et jusqu’à ce qu’il en descende. Tous les dommages qui pourraient être occasionnés aux passagers sont pris en charge par la garantie Responsabilité civile de l’assurance du véhicule. Pour rappel, la loi française (article L211-1 du Code des assurances) impose que tout véhicule motorisé soit, au minimum, assuré en responsabilité civile (assurance Tiers) pour pouvoir circuler sur la voie publique. Notez que, depuis le 1er avril 2024 et l’arrêt de l’obligation d’afficher sa vignette d’assurance sur son pare-brise, il est plus difficile aux auto-stoppeurs de vérifier qu’un véhicule qui s’arrête est correctement couvert par une assurance. D’une manière générale, qu’il s’agisse du conducteur ou du véhicule, si l’un ou l’autre (ou les deux) ne vous inspire pas confiance, n’hésitez pas à refuser poliment le trajet et à attendre un automobiliste et un véhicule qui vous rassurent davantage. Prendre un autostoppeur En tant que conducteur, si vous prenez un ou des auto-stoppeurs, ces derniers seront assurés au même titre que vos amis ou votre famille lorsqu’ils embarquent en voiture avec vous La garantie Responsabilité civile de votre contrat d’assurance auto prend en charge les dommages causés aux passagers du véhicule en cas d'accident. Si, lors du trajet avec un auto-stoppeur, vous devez vous arrêter dans une station-service, par exemple, et que vous quittez le véhicule en le laissant à bord, prenez systématiquement vos clés avec vous. S’il lui prenait l’idée de partir avec la voiture, vous ne pourriez pas être indemnisé par votre assureur. Le + Matmut : L’assurance Auto Tiers de la Matmut n’est pas limitée à la simple garantie de responsabilité civile exigée par la loi. Notre formule Tiers intègre des garanties essentielles souvent optionnelles dans d’autres contrats du marché : • Assistance 24 h/24, 7 j/7 en cas d’accident et de panne ;• Protection Juridique pour assurer la défense de vos droits en cas d’accident ;• Garantie du conducteur avec une indemnisation jusqu’à 3 millions d’euros en cas de blessure grave. Cette garantie importante, incluse à la Matmut, n’est que rarement intégrée dans les solutions au Tiers du marché. À consulter : Rouler sans assurance : quels risques et quelles sanctions ? La Matmut vous accompagne Que vous pratiquiez ou non l’embarquement d’auto-stoppeur, les formules d’assurance Auto Matmut s’adaptent à vos besoins et à votre budget. Jeune conducteur, conducteur occasionnel ou famille, le devis vous informe gratuitement sur la couverture la mieux adaptée à vos besoins. Devis en ligne Pour aller plus loin Quelles sont les bonnes raisons de faire du covoiturage ? Covoiturage : comment évaluer le prix ? Covoiturage : faut-il une assurance spécifique ? Autopartage et covoiturage : quelles différences ? Retrouvez tous nos articles conseils