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Comment fabriquer son propre compost ?

Publié en août 2021

Dans un jardin, les résidus sont nombreux : déchets de tonte, de taille, feuilles mortes… Si, en plus, vous prenez en compte ceux issus de la consommation alimentaire (restes de salade, de légumes cuisinés, de fruits…), vous avez en main tout le nécessaire pour mettre en place un bac à compost. Mais comment faire ? Quels sont les points de vigilance à garder à l’esprit ? Décryptage.

Compost : qu’est-ce que c’est ?

Permettant de réaliser des économies d’engrais, d’eau et de terreau, le compost est l’allié des jardiniers responsables. Il a une mission : nourrir plus sainement ce qui pousse dans la terre.

 

Un fertilisant et un engrais avant tout

Le compost est un fertilisant créé uniquement à partir de déchets d’origine végétale ou animale (matières vertes, déchets bruns, déchets humides, matières sèches…). Il repose sur un processus de décomposition par des micro-organismes (des champignons et des bactéries principalement) ainsi que par des macro-organismes (vers, insectes), et permet d’obtenir un puissant engrais totalement naturel. Avec ce dernier, vos plantations sont plus saines et plus résistantes aux maladies !

 

Deux phénomènes en cours de compostage

Lorsque les conditions favorables au compostage sont réunies, deux réactions chimiques se produisent dans le bac. Tout d’abord, le processus de dégradation aérobie intense. C’est l’étape du compost « frais » : sous l’action de bactéries et en présence d’oxygène, les matières organiques et animales se décomposent. Le compost dégage alors de la chaleur, puisque sa température peut atteindre 50 voire 70 °C !

Ensuite vient le processus de maturation. La dégradation ralentit. Le compost devient mûr, plus riche en humus. Sa température baisse (35 à 45 °C), et les vers de terre et champignons entraînent une biosynthèse de la matière.

 

Les avantages du compost

Faire son compost présente de nombreux avantages. On appréciera ainsi de constater qu’il :

  • régénère les terres en libérant des éléments nutritifs ;
  • rend le sol plus vivant ;
  • allège les sols argileux ;
  • contribue au développement des plantes ;
  • protège les végétaux contre les maladies ;
  • limite les besoins en arrosage ;
  • permet de limiter les variations de température des sols…

À lire aussi : Faut-il assurer son abri de jardin ?

 

Quatre étapes pour réussir son compost

 Vous voulez vous lancer et réaliser votre compost ? Voici comment procéder en quatre étapes, et quelques impératifs techniques à respecter.

 

Le choix du bac à compost

Bien choisir son bac à compost, c’est la clé pour réussir à nourrir sainement ses sols quelques mois plus tard. Le bac doit être muni d’un couvercle afin de protéger les résidus organiques des pluies et des vents. En revanche, il ne doit pas avoir de fond, puisque les résidus entreposés doivent entrer en contact avec le sol.

Plus vous le choisirez volumineux, plus vous pourrez le remplir et plus la montée en température sera importante. Cela réduira, au passage, le temps nécessaire pour un compost de qualité.

 

Le remplissage

Pour réussir son compost, la règle la plus importante est de veiller à maintenir un équilibre entre les déchets verts (fruits et légumes, tonte de gazon…), les déchets bruns (résidus de la taille des arbres, broyats de bois sec…), les matières sèches (feuilles mortes, brindilles…) et les déchets humides (épluchures de légumes et de fruits…). Tous doivent être disposés en couches successives, épaisses d’environ 20 cm. En effet, les éléments humides apportent de l’azote et les éléments secs du carbone. Deux éléments indispensables pour que la réaction chimique soit réussie.

Notez, enfin, que si vous pouvez y ajouter quelques déchets ménagers comme le marc de café, le carton ou le papier non traité, il ne faut jamais placer dans votre bac à compost de la viande, du poisson ou des excréments. Sans parler, bien sûr, du verre ou du plastique, formellement exclus.

 

Le fonctionnement

Pendant toute la durée du compost, assurez-vous que votre bac reste bien aéré et humide. Ce sont les conditions qui vont l’aider à se développer. Vous pouvez aussi ajouter régulièrement une pelletée de terre, et procéder à quelques arrosages au purin d’ortie. Ce sont de précieux activateurs de compost. Si votre tas est trop sec, n’hésitez pas à l’arroser – avec de l’eau de pluie dans l’idéal.

La « récolte » du compost

Il est possible de récolter son compost au bout de quelques mois, entre 6 et 12 mois pour être plus précis, selon la saison (le phénomène est plus rapide pendant l’été). On considère que la collecte est possible lorsque la matière organique est totalement transformée en humus brun, semblable à du terreau. Il n’y a plus qu’à l’ajouter à vos plantations et à profiter de ses bienfaits !

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