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Comment adapter sa conduite à moto en automne ?

Publié en août 2020 - Mise à jour octobre 2024

Lorsqu’on roule à moto en automne, il faut être particulièrement attentif aux conditions météorologiques. Pluie, brouillard, chute de feuilles, faible luminosité… Les dangers qui guettent le motard sont nombreux. À quoi faire attention ? Comment s’équiper ? Suivez nos conseils pour adapter votre conduite moto en automne.

Quels sont les risques à moto en automne ?

Les dangers sur la route se multiplient en automne, à moto encore plus qu’en voiture. La vigilance est donc de mise pour rouler en toute sécurité en deux-roues.

La météo capricieuse des mois d’automne

À l’arrivée de l’automne, le climat change et la météo se fait plus capricieuse. Entre les écarts de température, les changements météorologiques soudains ou encore la nuit qui s’invite de plus en plus tôt, la prudence est de rigueur.

Pour rouler en sécurité à moto en automne, pensez à consulter la météo avant chacune de vos sorties, et adaptez votre tenue et vos équipements (gants moto, vêtements de pluie…) en fonction.

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La pluie

Rouler sous la pluie en moto est l’un des premiers dangers en automne. En effet, la pluie va entraîner une baisse de la visibilité, mais surtout rendre la chaussée très glissante. Elle peut même, en particulier dans les semaines qui suivent l’été, faire ressortir du béton des traces de gras et de gasoil. Ces dernières formeront alors de fines pellicules glissantes sur la route, particulièrement dangereuses pour les motards.

Au fur et à mesure de l’avancée de l’automne, les températures chutent et les gelées matinales se font de plus en plus fréquentes. Dans ces conditions, l’adhérence des pneus de la moto sur la route peut être mise à rude épreuve : il faut donc redoubler de vigilance.

Les feuilles mortes sur la route

Les feuilles mortes sont un autre danger sur les routes d’automne à moto. En effet, elles réduisent considérablement l’adhérence des pneus. Un freinage ou un mouvement brusque sur cette surface glissante peut alors à tout moment faire chuter le motard, lui faire quitter la route ou encore causer un accident avec un autre véhicule.

Les feuilles mortes sont d’autant plus dangereuses lorsqu’elles sont mouillées, à cause de la pluie ou de la rosée matinale. Une fois humides, elles peuvent se transformer en véritable patinoire.

Soyez prudent, car ces tapis de feuilles mortes peuvent se cacher dans des virages ou des zones d’ombre, difficiles à anticiper. Pour éviter les mauvaises surprises, adaptez votre vitesse et freinez progressivement.

La luminosité

Qui dit automne, dit jours qui raccourcissent. De ce fait, il n’est pas rare d’être surpris par le coucher du soleil lors d’une balade à moto en automne. Et, le matin comme le soir, la lumière automnale est particulièrement rasante et éblouissante, surtout lorsqu’il a plu et que la route est mouillée.

À moto comme en voiture, cet éblouissement crée de réels problèmes pour bien voir et appréhender son environnement immédiat. Si vous vous trouvez dans l’axe du soleil, vous pourriez ne pas voir les feux stop des voitures qui précèdent, mais également les autres usagers de la route (piétons, cyclistes…).

Gardez en tête que les autres conducteurs subissent le même éblouissement et risquent de ne pas vous voir. Aussi, conduisez prudemment, allumez vos feux et laissez suffisamment de distance entre votre moto et les autres véhicules.

À lire aussi : Changement d’heure : quels dangers sur la route et comment les prévenir ?

Le brouillard

Les brouillards matinaux contribuent à réduire considérablement la visibilité sur les routes d’automne à moto. Appliquez des produits anti-pluie sur l’écran de votre casque, afin de limiter la formation de gouttelettes et améliorer la visibilité.

Pour rouler dans le brouillard en sécurité, adaptez votre vitesse à votre visibilité. Vous devez pouvoir vous arrêter si un obstacle apparaît sur la route. Si votre moto n’est pas équipée d’un feu de brouillard arrière, vous pouvez en installer un, afin de vous rendre bien visible des autres véhicules.

Bon à savoir : Pour être mieux vu, il est également recommandé de porter des vêtements réfléchissants (gilet, brassards…) et d’équiper votre moto d’adhésifs rétroréfléchissants ou de catadioptres sur les parties basses.

Le risque de collision avec des animaux sauvages

En automne, période de chasse, les animaux sauvages traversent plus fréquemment la route, surtout le matin et en fin de journée. À moto, le danger est encore plus important, car toute collision avec un animal sauvage, quelle que soit sa taille (sanglier, chevreuil, lapin ou autre gibier), peut avoir des conséquences dramatiques et causer de lourds dégâts, aussi bien matériels que corporels.

Ainsi, si vous empruntez des routes de campagne ou traversez des forêts à moto l’automne, redoublez d’attention, surveillez votre environnement et réduisez votre vitesse.

Comment rouler sous la pluie en moto ?

Baisse de la visibilité, perte d’adhérence, vêtements qui prennent l’eau… Rouler sous la pluie à moto n’est pas un exercice facile.

Voici quelques conseils pour rouler sous la pluie en moto en toute sécurité :

  • Vérifiez la pression et l’usure de vos pneus, et changez-les si nécessaire. En effet, des pneus pas assez gonflés ou usés perdent en adhérence et évacuent moins bien l’eau, ce qui augmente le risque d’accident en cas de pluie ;
  • Prévoyez des vêtements adaptés pour rester au chaud et au sec tout au long de votre trajet. Mouillé, le corps refroidit rapidement et se fatigue, avec le risque d’être de moins en moins attentif sur la route ;
  • Ralentissez et conduisez avec souplesse ;
  • Conservez des distances de sécurité suffisantes pour pouvoir freiner en cas de danger ;
  • Faites attention aux flaques d’eau, dont il est parfois difficile de deviner la profondeur ;
  • Évitez de passer sur les marquages au sol (bandes blanches, bandes des passages piétons…), rendus très glissants par la pluie.

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Quels sont les équipements à avoir pour rouler à moto en automne ?

Avant d’adapter sa conduite à moto en automne, il faut bien choisir sa tenue et ses équipements, afin d’être confortable, même par temps froid ou humide.

Voici quelques équipements indispensables :

  • Des vêtements (blouson et pantalon) adéquats, chauds, mais aussi imperméables et respirants, pour affronter la météo changeante des mois d’automne (froid, vent, pluie…) ;
  • Des gants de moto pour l’automne, intermédiaires, ni trop chauds, ni trop légers ;
  • Des manchons à fixer sur le guidon, qui vous aideront à supporter les éventuelles pluies glaçantes.

Être à l’aise à moto en automne, c’est aussi soigner les petits détails qui vous permettront de ne pas prendre froid. Colmatez donc toutes les entrées d’air de votre blouson et de votre pantalon. Vous pouvez également acheter des poignées et semelles chauffantes, pour un surcroît de confort.

Enfin, pour rouler en automne en toute sécurité, munissez-vous d’équipements pour vous faire remarquer des autres conducteurs, surtout lorsque la visibilité n’est pas très bonne (brouillard, crépuscule, pluie…). Choisissez par exemple des vêtements aux couleurs vives ou réfléchissants et n’oubliez pas d’allumer les feux de votre moto.

La solution Matmut : Vos équipements de motard (casque, gants, bottes, gilet…), souvent onéreux, nécessitent une protection adaptée. La garantie « Équipements de protection du conducteur » de l’assurance moto Matmut permet de les couvrir dans différentes situations (accident, vol…), selon la formule souscrite.

À lire aussi : Le gilet airbag moto pour rouler en toute sécurité

Nos conseils pour bien rouler à moto pendant l’automne

Des gestes simples peuvent sauver des vies sur les routes automnales :

  • Augmenter les distances de sécurité : cette règle de prudence doit s’imposer à tous les motards. En raison des nombreux dangers qui vous guettent à moto en automne (feuilles mortes, traversée d’animaux, aquaplaning…), il est essentiel de revoir à la hausse vos distances de sécurité avec les autres véhicules ;
  • Ralentir : réduisez votre vitesse en fonction des conditions extérieures, et veillez à anticiper les mouvements des voitures et autres véhicules ;
  • Conduire avec souplesse : freinez et accélérez doucement, sans à-coups, notamment pour éviter l’aquaplaning ou de glisser sur des tapis de feuilles. Vous aurez ainsi toutes les chances de rester maître de votre trajectoire.

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